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14/07/2009

Rébellion 37

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L’ÉDITORIAL

REGLE DE TROIS ET CHEVAL DE TROIE

ACTUALITE

LA RUMEUR DE TARNAC

ENTRETIEN

AVEC CONSTENZO PREVE SUR LE SENTIER

ETROIT ET ABRUPT DE L’AUTHENTIQUE ENGAGEMENT REVOLUTIONNAIRE

SOCIAL

RETOUR SUR LA GREVE GENERALE EN GUADELOUPE

FIGURE

THOMAS SANKARA, FIGURE DE L’ANTI-IMPERIALISME AFRICAIN

CULTURE

UNE BARRICADE MYSTERIEUSE

>CHRONIQUE NOUVELLE ECOLE, LES GRECS

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Rébellion le bimestriel  de

L’Organisation Socialiste Révolutionnaire Européenne

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13/07/2009

Règle de trois et cheval de Troie

Editorial du numéro 37 de Rébellion ( disponible à la fin de la semaine)

On savait déjà que la classe dominante manifestait un cynisme imperturbable lorsque ses intérêts de classe corrompue étaient en jeu et que la moralité la plus élémentaire n’est guère un souci majeur à ses yeux (symptômes cliniques : hystérie médiatique lorsque le vulgum pecus ne suit pas ses injonctions ; exemple, la dernière campagne pour le référendum sur la Constitution européenne. Ou bien antifascisme obsessionnel récurrent, en-dehors de tout lien au réel historique). Il est prouvé, désormais, que ce cynisme s’accompagne de tendances schizophréniques très marquées, suite aux résultats des récentes élections des députés européens. La droite en Europe remporte un succès éclatant mais si l’on sait compter, au sein d’un paysage abstentionniste retentissant ; abstentionnisme dont nous nous félicitons. Il y avait 38% d’abstentions à ce type d’élections en 1979, il y en eut 56,8% en juin 2007 (record pour la Slovaquie avec 80,4%). En France, les abstentionnistes ajoutés aux votes nuls ou blancs dépassent largement les 60% ! Il suffit donc d’affecter respectivement les résultats de chaque parti au nombre d’inscrits (sans compter les non inscrits !) et de faire une simple règle de trois pour faire apparaître les résultats réels et pitoyables de chacun. Mais le microcosme « politique » a oublié son arithmétique élémentaire et proclame de manière schizophrénique son triomphe électoral. Il est vrai que les nouveaux élus vont bénéficier de nouvelles augmentations de traitement, ce qui en ces temps de vache maigre pour les travailleurs, suffit à satisfaire les collaborateurs politiciens de la bourgeoisie. Tout le discours de celle-ci se résume dans l’injonction « continuez à nous laisser faire, c’est pour votre bien ! ». A cet égard, les classes populaires (les plus abstentionnistes) ne semblent plus avoir confiance dans les coteries politiques. Il leur avait bien été concocté en France, dans un premier temps, une promotion du NPA afin de canaliser le mécontentement prolétarien mais le trotsko-bobo a fait un « bide ». Puis, on a sorti Bové et Cohn-Bendit de la naphtaline afin d’affaiblir Bayrou et le centre auquel, à terme, le PS aurait pu faire les yeux doux afin de se ripoliner. Les couches moyennes supérieures ont répondu « présent » mais elles ne représentent qu’elles-mêmes, la partie de la population pleine de bonnes intentions, bénéficiant encore pour quelques temps de moyens matériels leur permettant de se faire des illusions sur l’éternité de l’existence du capitalisme. Quant au « Front de Gauche », peu mobilisateur, il signe définitivement l’intégration officielle du PC au sein de la social-démocratie, ce qui n’est guère une surprise.

Il est, certes, prévisible que les prochaines échéances électorales nationales feront, hélas, meilleure recette auprès des français mais il n’en subsiste pas moins que le désintérêt envers les jeux électoraux de la classe dominante devient de plus en plus patent, notamment à l’égard du « machin » européiste, véritable Cheval de Troie du capital afin d’asseoir sa domination totale sur tous les aspects de la vie sociale et économique des européens. C’est donc à partir de ce terrain-là, dans le premier temps du rejet purement négatif de la politique spectaculaire des gestionnaires habituels – de droite et de gauche - des intérêts du capital, que nous devons insister afin de promouvoir un abstentionnisme révolutionnaire ne pouvant en rester à ce stade purement négatif. Car, parallèlement, il est nécessaire de soutenir les luttes d’autodéfense « économique » conduites par les travailleurs acculés par les licenciements, la paupérisation, l’exploitation salariale et de leur donner plus profondément une dimension politique de combat contre le cœur du système capitaliste. Concrètement, il est souhaitable dans la mesure du possible que les travailleurs ne restent pas isolés dans leurs combats et que ceux-ci soient popularisés et étendus géographiquement sans tomber, malgré tout, dans le maximalisme gauchiste qui a pour finalité de décourager les luttes futures, suite aux échecs du même maximalisme. C’est le seul moyen, efficace sur le terrain de la réalité historique, de donner vie au dépassement du sénile clivage droite/gauche qui bloque tant d’intéressantes initiatives potentielles. Au-delà, nous ne devons pas sous-estimer la portée d’une patiente propagande concernant les enjeux géopolitiques, fondamentaux pour la naissance d’un monde authentiquement multipolaire. C’est pour cette raison que l’OSRE martèle : « Libérons l’Europe de l’OTAN et du capital ! ».

Les derniers évènements concernant la politique internationale montrent à l’envi, les divers masques que peut prendre la figure du Cheval de Troie que nous évoquions déjà au sujet de l’Europe. Par exemple, le vulgaire putsch militaire plus ou moins supervisé par la CIA dans la vieille « tradition » d’Amérique latine (Honduras) ou bien le nouvelle méthode managériale via ONG et autres associations finançant l’opposition politique dans le style des « révolutions » colorées ; cette fois elle était « verte » (Iran) mais ne disposait guère de relais réellement implantés sur place. Dans le premier cas, le rapprochement du président hondurien avec l’ALBA (Alternative Bolivarienne pour les Amériques) impulsée par Chavez et qu’ont rejointe quelques pays du sud continent américain (récemment l’Equateur) lui a été fatal. D’autant que le Honduras a une frontière commune avec le Nicaragua d’Ortega, partie prenante de l’initiative bolivarienne. Une résistance, même modérée, aux USA en Amérique centrale n’est pas géopolitiquement acceptable par l’oncle Sam. Abstraction faite du changement de rhétorique, Obama fait le travail pour lequel il a été élu !

Dans le cas iranien, les impérialistes - au premier rang desquels figurait la Grande-Bretagne (nostalgie de l’Anglo-Persian Oil Company ? Pas seulement sans doute.) suivie servilement par la France sarkozyenne « otanisée » qui vient de signer d’inquiétants accords d’assistance militaire avec Abou Dhabi, situé face aux côtes maritimes iraniennes – ont tenté de s’immiscer au sein des contradictions et des luttes de classes en Iran afin de fomenter une « révolution » dont les médias français nous annonçaient quotidiennement qu’elle était inexorablement en marche. Les ridicules médiacrates se font plus discrets sur le sujet depuis quelques jours. S’il est probable qu’il y ait eu des irrégularités électorales (1) çà et là en Iran, il n’en reste pas moins vrai qu’Ahmadinejad bénéficie du soutien des plus démunis que n’abandonne pas à leur sort la République islamique (qu’en est-il en Occident ?). Nous ne contesterons pas qu’il y aura des progrès à faire sur ce plan-là mais pour autant nous ne pouvons être séduits par les illusions des classes moyennes de la société iranienne, qui comme dans toutes ces pseudo révolutions colorées de par le monde, lorgnent vers le mode de vie libéral-libertaire promu par la mondialisation capitaliste, et encore moins abonder dans le sens d’une tentative de renversement de régime pilotée de l’extérieur. Les impérialistes, en manipulant l’information et en grossissant l’ampleur de la contestation, tentèrent simplement de déstabiliser un président antisioniste convaincu (caricaturé en antisémite (2)) et une Nation rétive à se soumettre aux injonctions du monde occidental dirigé par les Etats-Unis. En France, pour affiner la propagande anti-iranienne et créer un climat malsain, l’affaire de l’interdiction de la burka belphégorienne apparut comme par hasard au même moment que les médias se déchaînaient servilement contre Ahmadinejad. Que le vêtement incriminé ne soit pas à la mode persane, importe peu ; il s’agit d’instiller sournoisement l’idée que l’ennemi est dans la place et que « nos valeurs » sont menacées. « Comment peut-on être persan ? ». Soulignons au passage que la République islamique d’Iran n’a pas rejeté les femmes dans les abîmes de l’obscurantisme, loin de là et que si l’on désire parler de légitimité électorale, le Guide de la révolution, plus haute autorité de l’Etat, M. Ali Khamenei depuis 1989, supervisant les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire au nom du principe de velayat-e faqih (« gouvernement du docte ») est désigné par une assemblée des experts dont les 86 membres religieux sont élus directement par le peuple au suffrage universel, tous les huit ans.

Quoi qu’il en soit, nous voilà conviés en France, dans les prochains mois, à parler « tissus » et « chiffons » tout en acceptant de subir passivement les effets de la crise du système au lieu de tenter de prendre en mains nos conditions d’existence. A l’encontre de quoi, mettons en relief que la classe dominante à toujours tendance à « voiler » l’essentiel, le cœur de sa domination abjecte (que nous devons dévoiler afin de la faire apparaître pour ce qu’elle est) et à « dévoiler » l’inessentiel, l’apparence spectaculaire ; faire apparaître l’épiderme, en l’occurrence, dans l’anecdotique histoire de la burka. Il est vrai que l’exploitation de l’apparence épidermique de la femme-marchandise dans l’Occident libéral-libertaire, cela rapporte. Le capitalisme est pornocrate.

 

 

NOTES :

1) Lorsque dans un pays plus de 60% d’électeurs s’abstiennent, on devrait avoir un profil plus modeste quant au fait de donner des leçons à d’autres nations sur leur propre processus électoral.

2) Au fait les iraniens ont bien combattu l’Irak de Saddam-Hitler pendant huit ans, les voilà accusés d’antisémitisme. On a du mal à suivre…

 

16/06/2009

Rébellion 36 disponible !

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L’EDITORIAL

« BARREZ-VOUS LES AMERICAINS ! »

MOUVEMENT

ENTRETIEN AVEC REBELLION

EUROPE

SORTIR DE L’EUROPE DU CAPITAL

EDUCATION

UNIVERSTES>PRIVATISATION D’UN SERVICE PUBLIC

>EXPLICATION DES REFORMES ACTUELLES DANS L’ENSEIGNEMENT

ET LA RECHERCHE

>MILITEZ A L’UNIVERSITE/A L’ASSAUT DES FACS !

INTERNATIONAL

GEOPOLITIQUE DU CHAOS

CULTURE

MONSIEUR HULOT CONTRE LES ROBOTS


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19/05/2009

« BARREZ-VOUS LES AMERICAINS ! »

 

Editorial du numéro 36 de Rébellion ( bientôt disponible)

 

* Propos tenu par un prolétaire de l’usine Molex à Villemur-sur-Tarn


Cela est désormais clairement dit ; la rhétorique médiatique ne prenant le soin que de présenter la chose sous le mode interrogatif : la classe ouvrière serait-elle devenue xénophobe ? Qu’a-elle fait ? Elle proteste contre les délocalisations… La suspicion est lancée et comme on le sait, le traitement réservé à ceux que le pouvoir a choisis arbitrairement de qualifier comme tels, est la marginalisation et surtout la répression. Toute velléité de défense un peu vive, de la part des prolétaires victimes des licenciements massifs et quotidiens, est d’emblée qualifiée de « violences faites aux biens et aux personnes ». Il s’agit en fait des « séquestrations » de dirigeants d’entreprises dont usent les travailleurs afin de se faire entendre et non d’actes de vandalisme et de violence illégitime comme le laisse entendre le gouvernement. Ainsi, grâce à la terminologie juridico-politique dominante, est neutralisé le sens de l’action concrète conduite par ceux qui sont acculés par le capital dans l’ultime réserve de la protection de leur simple existence et survie économique et sociale, de même qu’est corrélativement brouillée, occultée, la forme de la lutte de classe que peut prendre cette autodéfense du prolétariat. Un étau répressif et idéologique, est de ce fait constitué, entre d’un côté, le pôle « xénophobie » et de l’autre, « violence illégitime ». Seul, le discours idéologique du capital et de ses représentants gouvernementaux, institutionnels et médiatiques - dans sa parfaite transparence neutralisante, instrumentalisante - aurait la légitimité de dire la vérité objective dans son unicité, gommant par là même les aspérités des contradictions les plus vives, les plus exacerbées, qui naissent pourtant, de manière bien réelle sur le terrain de la vie sociale. Car ce qu’il faut cacher est le secret le plus profond, le plus inavouable : le capitalisme est un système agonisant ; aucune thérapie ne viendra à bout de son pourrissement inéluctable. Sa contradiction originelle le mine toujours mais de façon toujours plus exacerbée, plus ample et intense : accumulation de richesses à un pôle de la société, paupérisation, précarité, insécurité sociale à un autre. Satisfaction, jouissance indécente et aliénée d’un côté, inquiétude permanente, lutte quotidienne pour continuer son existence de l’autre.

Cette situation a l’avantage – vécu douloureusement par le prolétariat – de poser clairement à la conscience des travailleurs, la question de l’absence de réponse à la crise dans le cadre du capitalisme. Cette crise dont les « spécialistes » nous disent qu’elle ne sera qu’un mauvais souvenir dans quelques mois ou une année et qui nous est ainsi présentée comme une fatalité naturelle, certes d’ampleur inégalée mais comme, somme toute, il peut y en avoir dans l’histoire naturelle climatique. Météorologie, économie politique même combat ! Il serait d’ailleurs intéressant d’étudier sous cet angle, l’usage idéologique quotidien du message météorologique adressé aux citoyens par les nouveaux prêtres médiatiques commentant celui-ci. Zeus supplanté par Météo France : que pouvons-nous faire de notre vie alors que le ciel nous tourmente quotidiennement ? Osciller entre fatalisme et reconnaissance impuissante des déterminismes naturels. La vie sociale serait du même ordre et de même niveau. Pourtant les prolétaires commencent à prendre des initiatives et c’est bien cela qui inquiète la classe dominante. La mobilisation contre les licenciements est importante et certains ont même l’idée de traverser les frontières afin de soutenir leurs camarades en Allemagne, par exemple, victimes des mêmes mesures, le trop fameux « plan social » (encore une entourloupe de vocabulaire, que de rhétorique de la part de la bourgeoisie ! C’est tout ce qui lui reste depuis qu’elle ne pense plus). Leur action exprime bien un internationalisme en acte (et non verbeux comme celui des gauchistes) articulé à la préoccupation de la conservation locale de leurs conditions de travail dont se moquent bien les actionnaires et dirigeants des entreprises capitalistes (1) : le capital n’a pas de patrie. De là, la parole de dépit- que nous citons en exergue - du prolétaire de Molex à la suite de la « libération », grâce à la présence des forces de police, du dirigeant « séquestré » de cette usine, (« Barrez-vous les américains ! ») mais qui n’en révèle pas moins une compréhension intuitive de la condition faite aux travailleurs par les multinationales toutes puissantes. Dans sa simplicité, la formule va bien plus loin que toutes les arguties proposées par les têtes « pensantes » de la politique qui ne voient là qu’impudence xénophobe. Elle touche du doigt la violence faite aux exploités par la mondialisation impérialiste du capital sur tous les continents. Cette violence faite aux économies locales de subsistance où s’effondre la simple possibilité de se nourrir modestement dans les pays du Sud, engendrant les bidonvilles des mégalopoles et l’émigration de désespoir, la violence faite de guerres locales où s’affrontent des bandes armées par le capital afin de se partager des territoires soumis à la rapine, la violence déclenchée par les interventions américano-otanesques à visées géostratégiques et géoéconomiques (Irak, Balkans,Afghanistan, déstabilisation du Pakistan, etc.), la violence enfin que subissent les prolétaires des nations relativement plus nanties mais qui voient leurs acquis sociaux et vitaux se réduire comme peau de chagrin. Ainsi le rejet de ce système par les travailleurs commence à se faire entendre et c’est cette parole qu’il s’agit d’étouffer sous la calomnie voire la répression.

 

Il restera un long chemin à parcourir, pour les plus humbles, afin de comprendre la portée et la nature des enjeux qu’il leur faudra affronter. Ils n’auront pas d’alliés parmi les partis politiques électoralistes (2), de faux amis au sein de ceux se proclamant « anticapitalistes », pèsera la chape de plomb du clivage droite/gauche et pour finir, en Europe, ils seront sous surveillance du cheval de Troie de l’OTAN. Pour autant, le capital se nourrit de leur travail (3) et de ce point de vue il dépend d’eux. La seule perspective qui vaille, alors, est le socialisme ; lorsque les prolétaires forgent les instruments politiques leur permettant de renverser le rapport de force entre les classes sociales.

 

 

Notes :

 

1.« L’intérêt exprime une fraction de la plus-value ; un simple quota du profit classé sous un nom particulier ; le quota qui revient au simple propriétaire du capital, qui est intercepté par lui. Mais cette partition simplement quantitative se transforme en partition qualitative qui donne aux deux fractions une forme concrète métamorphosée dans laquelle ne semble plus battre la moindre artère de leur être originel. […] L’intérêt en soi exprime donc précisément l’existence des conditions de travail en tant que capital dans leur opposition sociale au travail et leur métamorphose en forces personnelles exerçant leur pouvoir sur le travail. Il résume le caractère aliéné des conditions de travail par rapport à l’activité du sujet. Il représente la propriété du capital ou la simple propriété capitaliste, en tant que moyen de s’approprier les produits du travail étranger, comme une domination s’exerçant sur du travail étranger. Mais il représente ce caractère du capital comme quelque chose qui lui revient en dehors du procès de production lui-même, et n’est en aucune façon le résultat de la déterminité spécifique de ce procès de production. Il ne le représente pas en opposition au travail, mais, au contraire, sans rapport avec le travail et comme un simple rapport entre un capitaliste et un autre capitaliste. » Karl Marx. Théories sur la plus-value. Tome III. P.580.81.82. Editions Sociales. Lorsque le fétichisme du capital se reflète de manière inversée dans la conscience des actionnaires et des financiers sous la forme de l’inquiétude pour leur taux d’intérêt ce sont les affres du chômage et des délocalisations que vivent concrètement les prolétaires.

  1. Dont les représentants européens élus ont montré, une fois de plus, leur servilité envers une idéologie impérialiste en quittant la salle lors du discours du Président iranien à la conférence dite Durban II.

  2. Ceux qui cherchent à dépasser le faux clivage droite/gauche devraient trouver là matière à réflexion, c’est-à-dire dans la dynamique du rapport entre classes sociales et dans la recherche adéquate des moyens politiques et doctrinaux, nécessaires à une intervention dans les luttes politiques et sociales. D’après les derniers chiffres disponibles et d’après les extrapolations rationnelles que l’on peut faire, il y a environ, aujourd’hui, entre 8 et 10 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Cela s’appelle la prolétarisation. Potentiellement, l’explosion sociale guette le système. Le mouvement théorique et pratique auquel nous appartenons est l’expression de cette potentialité.

 

18/05/2009

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