Rébellion

Rébellion se félicite du succès de la mobilisation des travailleurs lors de leur grève et manifestations unitaires, du 22 mai, contre la dégradation de leurs conditions de vie, sans se faire néanmoins d’illusions sur la pratique réformiste des syndicats. La lutte dans l’unité est le réel moyen de progresser dans la prise de conscience qu’il n’y a pas d’issue viable à la crise du capitalisme dont seuls sont victimes les travailleurs du public et du privé, tout le monde étant convié par les représentants de la classe dominante à travailler toujours plus, à assister passivement au démantèlement des quelques protections sociales subsistant au sein de la nation et à acquiescer à la disparition de la France absorbée par l’orbite euroatlantiste. Le réel chemin de la lutte de la classe ouvrière doit toujours être dirigé contre les mécanismes de paupérisation gérés et justifiés par les partis et hommes politiques de droite comme de gauche. Les travailleurs doivent manifester la plus grande défiance envers tous les mouvements isolés, parcellaires et apparemment radicaux et jusqu’auboutistes initiés par les complices du pouvoir. La seule réponse efficace est la mobilisation générale, sur des objectifs authentiquement de classe. A titre de contre exemple, signalons l’utilisation des mouvements lycéens interclassistes (au degré de conscience politique proche du néant à quelques exceptions près), manipulés par les officines socialo-trotskistes afin de générer une agitation totalement stérile et purement folklorique afin de noyer toute réaction réellement prolétarienne dans une confusion savamment entretenue.