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31/03/2008

Tibet, CIA et chinoiseries.

Le comité de rédaction de « Rébellion » considère que le peuple tibétain a autant à craindre des manigances de la CIA que de la modernité imposée par l'Etat Chinois dans l’aire himalayenne. On peut certes regretter le choc culturel subi par la tradition tibétaine au contact de la pénétration capitaliste impulsée par le gouvernement chinois dans cette région.  Mais, ce qui réjouit les mondialistes dans toutes les autres parties du monde sans que la prolétarisation et la paupérisation des peuples ne les inquiètent le moins du monde, chatouille leur sensibilité métaphysique lorsque des moines bouddhistes sont inquiétés. Cela n’est pas sans rappeler le scénario birman, d’ailleurs. Il apparaît que du cœur de l’Eurasie jusqu’au « toit du monde », un grand jeu de déstabilisation et de balkanisation est entrepris par l’empire thalassocratique étasunien profitant du grand cirque médiatique des Jeux Olympiques à venir afin de contrer la montée en puissance de la Chine. Les dirigeants du Parti Communiste Chinois apprennent à leurs dépens que pour participer à la curée capitaliste, il faut avoir l’échine souple et non l’esprit d’indépendance. On ne maîtrise pas le capitalisme, on le détruit.
Notons par ailleurs, qu’un peu partout en Europe, l’hystérie médiatique des atlantistes se déchaîne. En France, elle est relayée par les idéologues de droite et de gauche du droit-de-l’hommisme. On aurait apprécié un tel consensus d’indignation lors de l’agression israélienne du Liban ou de la bande de Gaza, sans parler du génocide en Irak. Y aurait-il des enjeux métaphysiques différents qui nous auraient échappé ? Il est, en effet, cocasse de constater avec quelle énergie, des laïcards endurcis soutiennent le dalaï lama. Ce dernier, par ailleurs, nous semble médiocrement qualifié afin de défendre la Tradition au sens propre du terme. Le soutien indéfectible que lui a toujours fourni Washington ne témoigne guère en sa faveur. Enfin, quarante après 68, on assiste toujours aux mêmes chinoiseries de la part des anciens gauchistes recyclés, tel le déplorable Cohn Bendit qui désire aller « foutre le bordel  à Pékin ». Nous proposons de le faire participer à l’épreuve du marathon afin de lui faire perdre sa bedaine… Nous conseillons aux travailleurs d’éviter de tomber dans ce nouveau piège, de reprendre le chemin de la lutte de classe et d’aller s’aérer durant l’été plutôt que de s’abrutir devant le spectacle télévisuel des JO.     
 

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