08/09/2011
Le prolétariat doit s'emparer du pouvoir...
Actuellement, quelles sont les conditions de la mise en œuvre d’une action politique propre aux travailleurs ? La plupart des formations politiques s’accordent sur le maintien de la domination capitaliste. Il existe des contestations « marginales » se situant aux pôles opposés de l’échiquier politique. Il s’agit d’insister sur la ligne de fracture par laquelle le bel édifice du système pourrait se lézarder. Celle-ci est l’antimondialisme conséquent (et non pas l’altermondialisme). Concrètement, cela met en avant l’union des classes et couches de la population les plus affectées par le processus de mondialisation, c’est-à-dire par la libéralisation, les privatisations, l’atteinte à la souveraineté nationale et la mise à disposition de la puissance politique de la France au service de l’axe américano sioniste. Ceux qui se retrouvent dans ces points essentiels doivent s’unir politiquement afin de créer la force capable de renverser le cours des choses. Il est, par ailleurs, nécessaire que le prolétariat forge ses propres armes afin d’être, peu à peu, la force politique hégémonique au sein de ce processus n’excluant pas certains éléments appartenant à des classes intermédiaires « fragilisées » par la mondialisation. « Le prolétariat doit tout d’abord s’emparer du pouvoir politique, s’ériger en classe nationale, se constituer lui-même en tant que nation. Par cet acte, il est, sans doute, encore national, mais nullement au sens de la bourgeoisie. ». Marx. Manifeste du Parti Communiste.
La Nation aux Travailleurs !
11:07 Publié dans Actions militantes, Militants - OSRE, Réflexion - Théorie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer
Les commentaires sont fermés.