Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/09/2011

L'avenir, c'est la Révolution !

AIDONS LE.png

26/09/2011

Campagne : Fais tes études ! Mais pourquoi faire ?

tract001.png

19/09/2011

Nouvelle adresse du site de l'OSRE

649.png

16/09/2011

Rébellion 49 disponible !

R49.jpg

Editorial

L’été meurtrier

Société

La France cachée.

La colère du prolétariat français couve

Alternative économique

Autocentrer le développement.

Pour en finir avec la mondialisation néolibérale

Militantisme

Organisation et autonomie. L’engagement militant

>Petit guide militant sre

>Alain de benoist sur le militantisme…

>La bibliothèque de base du militant

Contre-société

Le concept de base autonome durable (BAD)

Philosophie

Costanzo preve. Histoire critique du marxisme

Chroniques livres

>Rendez-vous au manoir. Jean Parvulesco

>Lectures pour FrédéricII. Luc-Olivier d’Algange

>Orientations rebelles. Georges Feltin-Tracol

Numéro disponible contre 4 euros à notre adresse.

Disponible aussi sur Kontre Kulture  



14/09/2011

L'oligarchie contre les classes populaires

« Elue par la mondialisation, une Nouvelle Classe politique médiatique s'est mise en place, qui associe dans un même élitisme de la richesse et du paraître, dirigeants politiques, hommes d'affaires et représentants des médias, tous intimement liés les uns aux autres (hors caméra, ils se tutoient et s'appellent par leurs prénoms) tous convaincus de la « dangerosité » des aspirations populaires. Alexandre Zinoviev, pour désigner cette Nouvelle Classe parlait de « supra-société ». Confrontée à un peuple qu'elle redoute et qu'elle méprise à la fois, elle constitue une autorité oligarchique qui s'emploie avant tout à préserver ses privilèges et à réserver l'accès du pouvoir à ceux qui émanent de ses rangs. Ce mépris du peuple s'alimente bien entendu de la critique d'un « populisme » assimilé désormais à n'importe quelle forme de démagogie ou d'  « irrationalisme » de masse. Qui parle aujourd'hui du peuple s'expose par là même au reproche de « populisme ». Devenu une injure politique, le populisme est présenté comme une sorte de perpétuelle « maladie infantile » de la démocratie, dans une perspective à la fois péjorative et disqualifiante. Le recours au « populisme » fournit ainsi à la mise à l'écart du peuple une justification théorique, sinon savante. »

(Alain de Benoist, Krisis 2008)

« Il faut toujours rappeler qu'il y a peu de temps encore, le terme de « populisme » était employé de façon tout à fait positive pour désigner certains mouvements révolutionnaires issus des traditions russes et américaines de la deuxième moitié du XIXème siècle. Ce n'est que depuis quelques années que Le Monde et les autres médias officiels se sont employés, avec beaucoup de cynisme, à conférer à ce terme (en lui-même irréprochable pour un démocrate) le sens infâmant qui est maintenant le sien) ; cela à seule fin, bien sûr, de pouvoir diaboliser comme « fasciste » ou « réactionnaire » toute inquiétude ou perplexité du peuple à l'endroit des décisions qui modifient sa vie, et que prend l'oligarchie régnante dans le silence de ses bureaux, après consultation de ses prétendus « experts ».

(Jean Claude Michéa, Les intellectuels, le peuple et le ballon rond, Climats 1998)

Source :  l'Hoplite