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31/10/2011

Conférence de Michel Drac à Toulouse

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30/10/2011

Personne n'est plus irrémédiablement asservi que ceux qui faussement se croient libres.

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On ne change pas le monde avec seulement de l’indignation ! 

 

« Nous sommes les 99 % » s’écriaient les contestataires américains le 17 septembre2011. « Nous n’avons rien pendant que l’autre pour cent a tout » s’exclamaient les protestataires. « Occupons Wall Street »répondaient d’autres encore. Ces cris d’indignations ont raisonné comme un tonnerre dans le ciel des États-Unis. Ailleurs dans le monde, le 15 octobre des hommes et des femmes, par centaines de milliers, marchaient pacifiquement contre les marchés financiers, les banques, les gouvernements qui désormais ne les représentent plus. Ils se présentent eux-même comme les héritiers des révolutionnaires égyptiens. Ils sont « tous unis pour un changement global ». Quelles que soient les formes et les dimensions que prend ce mouvement dans chaque pays, la contestation du capitalismeest planétaire. Il reste maintenant à transformer l’indignation en révolte et la révolte en révolution.Il ne s’agit pas seulement d’améliorer la société capitaliste pour la rendre supportable, mais de l’abolir.

 

Les révoltes dans le Monde arabe, en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Australie etc. sont le produit de la lutte des classes imposée par le capitalisme lui-même à travers le monde. Au Nord comme au Sud de la planète, nonobstant des conditions matérielles d’existence très différentes d’une formation sociale à l’autre, c’est toujours une petite minorité, la bourgeoisie, qui exploite et domine l’immense majorité de la population. Le slogan des contestataires américains « Nous sommes les 99 % » illustre bien cette situation de conflit de classes. Même si le mouvement aux Etat-Unis n’est qu’à ses débuts, il fait déjà preuve d’une certaine maturité politique en s’attaquant au symbole du capitalisme comme le montre le nom même du mouvement « Occupons Wall Street ». Wall Street est le centre du capitalisme mondial et son symbole le plus visible contrairement à la finance internationale qui, elle, reste abstraite pour la plupart des citoyens. Dénoncer Wall Street, les guerres impérialistes et la crise économique avec ses cortèges de millions de chômeurs, de précaires, de sans abris etc. inscrit d’emblée le mouvement dans une perspective et dans un combat progressistes.

Il faut donc marcher main dans la main avec les “indignés” contre la bourgeoisie. Toute contestation de cette classe sociale et de son système, même symbolique, constitue un pas en avant sur le chemin de l’unité dans l’action.

Mais l’indignation, quelles que soient d’ailleurs sa force et sa sincérité, ne permet pas de bouleverser radicalement la société capitaliste. Il ne s’agit pas seulement de mener un combat pour améliorer momentanément les conditions d’existence des travailleurs et des salariés en général pour rendre la société capitaliste supportable, mais de lutter pour une nouvelle société. La tendance générale du capitalisme n’est pas d’améliorer ces conditions, mais de les dégrader.Les politiques de “rigueur et d’austérité” imposées par la bourgeoisie ne font que préparer d’autres crises plus violentes et moins prévisibles avec toutes les conséquences terribles pour les travailleurs. Or les “indignés” avouent eux-mêmes que leur mouvement n’est pas « une révolution, mais plutôt une évolution » (1). « Nous ne sommes pas contre le système, c’est le système qui est contre nous ! »dit un slogan des « indignés » qui reflète bien cette position ambiguë qui consiste à dénoncer les conséquences du capitalisme tout en acceptant le système qui les engendre !

L’indignation s’apparente ici davantage à une revendication morale que politique. On fait appel en quelque sorte à la classe dominante pour améliorer la situation sans vraiment la remettre radicalement en cause. On s’indigne contre le chômage de masse, contre les marchés financiers, contre les inégalités, contre la corruption des dirigeants etc., sans réellement mettre en exergue les fondements matériels dont ils sont le reflet. L’indignation, comme la morale, n’a pas d’autonomie ; elle est intimement liée au système capitaliste qui la produit. C’est le capitalisme en crise profonde qui a donné naissance aumouvement des « indignés ». Ce n’est pas un hasard si le Mouvement est apparu d’abord en Espagne, au Portugal, en Grèce et en Italie c’est à dire dans des pays ravagés par la crise, conséquence directe d’un système aux abois. En Espagne par exemple, le chômage a battu tous les records : 21,2 % de la population active (près de 5 millions d’hommes et de femmes) et 46,2 % des jeunes de moins de 25 ans sont privés d’emploi ! 2 millions de chômeurs ne touchent aucune prestation. La grande misère ronge des millions d’espagnols alors que la crise est loin d’être terminée (2). La situation de la Grèce est encore pire ! Et ce n’est certainement pas avec l’indignation et les “assemblées populaires” que l’on mettra un terme à cette souffrance infligée par la bourgeoisie à des millions d’hommes et de femmes dans toute l’Union Européenne.

L’histoire nous enseigne que la bourgeoisie ne renonce jamais à ses privilèges, qu’elle n’accorde jamais rien par générosité ou grandeur d’âme et qu’elle ne recule devant rien pour sauver ses intérêts.

Évidemment, il ne s’agit pas de renoncer à la lutte pour l’amélioration de la situation des salariés dans le cadre même du système. Mais ce combatinévitable reste largement insuffisant. C’est le salariat lui-même,cette forme d’esclavage moderne, qu’il faut abolir.

C’est cette position réformiste des “indignés” qui explique, entre autres, la longue liste de soutiens hypocrites apportés au Mouvement par les porte-parole du capital. On peut citer pêle-mêle et à titre d’exemple seulement, Ben Bernanke président de la Banque centrale américaine, Jean-Claude Trichet et Mario Draghi, ancien et nouveau présidents de la Banque Centrale Européenne (BCE), Angela Merkel, Herman Von Rompuy, José Manuel Barroso et des milliardaires comme Warren Buffett ou Georges Soros qui dirige un Fonds spéculatif qui porte son nom. Même Obama disait qu’il comprenait le mouvement des « indignés ».

Par cette “sympathie” douteuse, la bourgeoisie tente de récupérer le Mouvement pour le dévier de sa trajectoire initiale et le vider de sa substance progressiste. La classe dominante peut également recourir à son arme fétiche, la répression pour empêcher le Mouvement de devenir plus combatif. Elle a déjà réprimé violemment les manifestants de la Plaça Catalunya à Barcelone, le campement d’Oaklanden Californie et dans d’autres villes américaines, européennes et australiennes. EnFrance,la police de Sarkozy réprime systématiquement les rassemblements des « indignés »et les militants sont parfois traduits devant les tribunaux (3).La bourgeoisie occidentale brutalise ainsi ses propres citoyens qui manifestent pacifiquement tout en dénonçant cyniquement les atteintes aux droits de l’homme ailleurs dans le monde !

La classe dirigeante combinera tentatives de récupération et répression pour étouffer le Mouvement ou tout du moins le canaliser.

Malgré ses faiblesses, le mouvement des « indignés » reste un événement majeur dans la lutte anticapitaliste. Il est l’expression d’une colère planétaire contre tous les symboles du système. Son mérite réside dans son existence même. Mais il doit se débarrasser lui même des tendances réformistes et petites-bourgeoises qui l’animent et le maintiennent encore dans l’illusion de pouvoir moraliser un système amoral. Il doit dépasser l’indignation pour aller vers un changement radicalde la société. Il ne peut le faire qu’en s’alliant avec la classe ouvrière, seule classe réellement révolutionnaire malgré le chômage de masse et la bureaucratie des directions des partis et syndicats qui se réclament d’elle. Sinon, il restera un mouvement démocrate petit-bourgeois aspirant à moraliser et à améliorer le capitalisme avant d’être domestiqué par la classe dominante. Le capitalisme porte en lui les germes de sa propre destruction. Il a largement démontré, à travers ses crises à répétition, son inefficacité et sa dangerosité pour l’homme et la nature. Il n’a pas d’avenir. Les travailleurs et les laissés-pour-compte du monde entier doivent s’unir pour hâter sa disparition.

Mohamed Belaali

Mardi 1er novembre 2011

Source le Comité Valmy 

 

29/10/2011

Editorial du numéro 50 de Rébellion : Lutte de classe et électoralisme

Le problème électoral s'est toujours posé au mouvement révolutionnaire dans la mesure où le capitalisme tendit à ériger sa domination sur un territoire national unifié politiquement et économiquement. Les hommes devenus "citoyens", "libres et égaux" en droits sont invités individuellement à se faire représenter, du moins leur volonté agissante et délibérante, afin que devienne effective la sphère juridico-politique garantissant l'exercice de la démocratie.

La République est censée incarner l'intérêt général (?), le Bien commun (?), la volonté générale (?) ; autant de termes ne signifiant pas tout à fait la même chose. Le peuple est dit souverain. Constitue-t-il alors la Nation? Au moyen de quel acte? Est-ce par sa participation réitérée au jeu des Institutions lors des échéances électorales?

Si cela est l'exercice de la souveraineté, remarquons que ce modèle juridico-politique est parcouru très tôt dans la pensée philosophique moderne par une dichotomie interne à la compréhension du concept de Souveraineté ("puissance absolue et perpétuelle d'une République" selon Jean Bodin au 16° siècle) représentable ou pas en tant que telle (Rousseau contre Hobbes). Cette dichotomie reflète la situation concrète, dialectique et conflictuelle, laissant apparaître et se développer des intérêts et des antagonismes de classes derrière la figure abstraite du Peuple. Chez Hobbes (17°s) le peuple ne peut que se faire représenter, c'est donc exclusivement sa Représentation qui est souveraine. Chez Rousseau, le peuple est souverain lorsqu'il ne se laisse pas représenter. Il n'existe qu'en tant que volonté générale (non agrégats d'individus) agissante et donc souveraine. Hobbes veut neutraliser par l'Etat les partis politiques représentant des tendances particularistes et les forces indirectes dissolvantes de l'ordre public (exorciser le souvenir de la guerre civile de l'époque de Cromwell et tout ce qui pourrait y ressembler) ; c'est un matérialiste libéral conséquent pour lequel le corps politique artificiel du Léviathan garantit la sécurité de la propriété privée et de quelques droits naturels inaliénables des individus. Rousseau voit dans l'artifice républicain issu du contrat social le dépassement des volontés particulières y compris celle des partis politiques tentés par l'usurpation de la volonté générale. L'unité politique est menacée par les inégalités de richesse présentes au sein de ce qu'il appelle "le domaine réel" et dans lequel perce la tension propre aux antagonismes de classes. Aussi les partis politiques ("les associations") ne peuvent-elles se prévaloir de la représentation d'une quelconque opinion générale, à peine d'ailleurs de n'en être qu'une représentation illusoire : "Il importe donc, pour avoir bien l'énoncé de la volonté générale, qu'il n'y ait pas de sociétés partielles dans l'Etat, et que chaque citoyen n'opine que d'après lui"(1). Aussi le philosophe genevois a-t-il eu la lucidité de percevoir la source réelle de la mystification capitaliste qui se déploiera ultérieurement. Son modèle philosophique républicain était incompatible avec la vision libérale/utilitariste - concurrente de la sienne - plus adéquate globalement à la période d'ascension du mode de production capitaliste et dont la réactualisation contemporaine montre la nature sans fard. Néanmoins, Rousseau donnait une voix à ceux qui entraînés par les bouleversements économiques et sociaux au sein de l'Ancien Régime allaient goûter à la prolétarisation. La bourgeoisie révolutionnaire elle-même, sa fraction progressiste, crut se reconnaître dans certains aspects de la théorie rousseauiste, de là le relatif succès de celle-ci au cours de la Révolution française.

Il est bien connu qu'au cours du 19° siècle, le mouvement révolutionnaire allait soutenir les revendications de la démocratie bourgeoise contre les vestiges féodaux de l'Ancien Régime et cela de manière concrètement adaptée aux circonstances propres à chaque pays. Mais le but était clair dans l'esprit des révolutionnaires les plus lucides : la forme bourgeoise démocratique de la République est le cadre le plus favorable pour que se développent clairement les antagonismes de classes et le lieu où le mouvement ouvrier s'aguerrit afin d'afficher in fine ses propres revendications et finalités communistes. C'est en ce sens que les partis socialistes participèrent aux joutes électorales ; Marx et Engels ne cessèrent de rappeler et de rectifier les programmes que ces partis proposaient à la classe ouvrière. Le point de vue de classe nécessairement particulier dans sa composante sociologique n'en avait pas moins une portée universelle pour ce qui concerne le dépassement du monde aliénée au capitalisme. Le programme idéologique bourgeois avancé, selon lequel l'Etat doit incarner la volonté générale, devenait une revendication effective débarrassée de ses limitations égoïstes bourgeoises que seul le prolétariat pouvait conduire à son terme historique.

La première guerre mondiale fit voler en éclats l'illusion (peu à peu installée au sein du mouvement ouvrier) selon laquelle la démocratie bourgeoise pouvait progressivement se muer en démocratie sociale, en particulier lorsque la social démocratie passa avec armes et bagages dans le camp de l'impérialisme chauvin. Certains en retirèrent l'enseignement qu'il ne s'agissait plus de composer avec le système mais de l'abattre frontalement en détournant le prolétariat des illusions électorales démocratiques (position de tous les courants communistes de gauche se mettant en porte à faux avec les directives de la III° Internationale). Staline lui-même ne se fit ultérieurement aucune illusion sur la nature de la social démocratie mais engagea la politique de Front Populaire pour contrer l'impérialisme hitlérien et celui de ses alliés au moment où la composante de ce dernier n'était pas encore clairement dessinée, rappelons-le.

Après la seconde guerre mondiale purent se mettre en place, en France, le programme du Conseil National de la Résistance et certaines politiques sociales ailleurs en Europe, rendus possibles à cause de la participation importante des composantes progressistes dans la Résistance et à celle de l'existence de l'URSS face à laquelle le capitalisme avait intérêt à lâcher du lest pour maintenir sa classe ouvrière à l'intérieur de certaines limites. En conséquence, la participation aux élections pouvait avoir un sens pour le mouvement révolutionnaire dans ce cadre très restreint (faisons cette concession même si elle est discutable).

Nous ne pouvons ici analyser tous les facteurs qui peu à peu conduisirent à l'échec d'une telle perspective mais depuis la disparition du bloc de l'Est et l'offensive accrue du capitalisme contre les conditions d'existence du prolétariat la position adéquate à défendre ne fait plus de doute et il est bon d'y insister avant l'élection présidentielle de 2012 : les prolétaires ont d'autres chats à fouetter que de s'intéresser au tartuffe qui sera élu. Il est pertinent de critiquer vertement l'oligarchie qui se moque des peuples tout en menant à bien ses affaires mais il ne faut pas oublier de comprendre le poids de l'existence de tous les profiteurs de la machine étatique qui constituent la clientèle privilégiée des partis du système, tout ce petit monde à la bonne conscience, des élus de tous niveaux (faites le compte!) faisant ronronner le système et qui perçoivent des émoluments non négligeables, surtout en temps de crise.

Pourquoi scieraient-ils la branche sur laquelle ils sont perchés? Même le plus sincère d'entre eux ne peut guère faire avancer les choses en faveur du prolétariat. Où voyons-nous actuellement un parti dénonçant clairement les exactions commises par l'impérialisme français? Il fut un temps où des foules seraient descendues dans la rue pour protester contre de tels agissements impérialistes belliqueux. En continuant d'accorder quelque crédit aux représentants du capitalisme, le peuple français semble bien engourdi et est incapable de faire le lien entre la dégradation de ses conditions d'existence et la dynamique globale, mondiale, du capitalisme qui le pousse à la guerre, au pillage des ressources de pays ne pouvant se défendre.

Ce n'est pas avec des indignations "citoyennes" que l'on peut agir sur le rapport social. Le capitalisme financier n'est pas une excroissance aberrante sur le corps du capital mais une possibilité ancestrale, présente dès lors que la valeur d'échange impose sa présence autonomisée au sein des communautés et qui s'en donne à coeur joie, actualise sa dynamique propre, démesurée, lorsque le système d'exploitation peine à extraire de la survaleur du procès de production malgré son intensification/amplification de l'exploitation des salariés. Comme l'écrivait Marx c'est l'anatomie de l'homme qui donne la clef de l'anatomie du singe ; c'est donc la prise en compte de tous les moments produits historiquement des divers cycles d'exploitation s'enchevêtrant actuellement au sein du capital qui donne la compréhension du mouvement d'autonomisation de l'argent depuis le déclin des communautés antécapitalistes. La prise de conscience de tout ce mouvement historique permet de saisir la signification de la rupture nécessaire avec le monde de la marchandise et du rapport social le produisant. Voilà la théorie qui doit se saisir de la sphère publique aux antipodes des billevesées électoralo-médiatiques afin que les hommes prolétarisés produisent et reproduisent leur vie "dans les conditions les plus dignes, les plus conformes àleur nature humaine".Karl Marx. Le citoyen ne peut se reconnaître en tant que tel que dans une Nation reconquise, libérée des finalités manipulatrices du capitalisme et ouverte au champ des possibles du socialisme. Notre patrie est celle du combat de classe réel contre l'exploitation/aliénation.

 

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28/10/2011

Tract lycée : "Fais tes études ! Mais pourquoi ?"

Premier tract ( en deux modèles) pour la section Lycée de l'OSRE. A diffuser massivement dans l'ensemble des établissements français ! 

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23/10/2011

Honneur au combattant anti-impérialiste Mouammar Kadhafi.

Le guide de la révolution libyenne et du mouvement de libération panafricain est tombé au champ d'honneur et rejoint la cohorte des révolutionnaires africains, des Lumumba, Sankara et de la foule des anonymes assassinés par les impérialistes et les gangsters locaux à leur solde. Il est d'ores et déjà présent dans le coeur et la mémoire des peuples africains aspirant à mener une vie digne et pleinement humaine que leur refusent les rapaces d'une classe capitaliste se vautrant dans la fange de la cupidité et du déshonneur. Il a rejoint l'armée des ombres de tous les résistants à l'infamie de la société de classes entraînant l'humanité dans une course aux abîmes délirante, des prolétaires et révolutionnaires du monde entier qui un jour sonneront le glas de la fin de l'exploitation capitaliste.

   Nous réitérons l'expression de notre dégoût à l'égard de la bourgeoisie occidentale et française en particulier qui, tous partis confondus, a soutenu l'agression otanesque. Cette racaille sans honneur devra un jour rendre des comptes aux peuples en lutte pour leur liberté et dignité. Il est du devoir du prolétariat européen d'articuler ses luttes sociales à une perspective anti-impérialiste globale.

   C'est dans cette perspective que nous saluons ta mémoire Mouammar Kadhafi.