20/02/2015
Aimer la répression, c'est un vice de bourgeois !
Pourquoi ce titre ? Car nous refusons "L'Union Sacrée" vendue après les attentats de Charlie Hebdo pour faire accepter le renforcement de la répression, la loi Macron ou demain la guerre en Europe...
Nous refusons « l'Union sacrée » que le système exige de nous dans l'époque tragique que nous traversons. Parce qu'il n'y aura plus un geste, une pensée, plus un recoin de nos existences qui n'échapperont à sa surveillance. Nous refusons cette servitude volontaire car nous refusons le contrôle étatique de nos vies.
Nous refusons l'Union sacrée parce qu'elle incarne ce pouvoir qui veut notre bien malgré nous. Nous refusons l'Union sacrée parce que nous refusons d'être infantilisés.
Nous refusons l'Union sacrée parce qu'elle nous impose un modèle de vie parfaite. Et parce pour nous les prolétarisés, une vie parfaite c'est une vie de misère.
Nous refusons l'Union sacrée parce qu'elle ne sert qu'à protéger ceux qui nous dominent, de notre colère légitime.
Nous refusons l'Union sacrée parce qu'elle nous fait tristement rire. Elle est grotesque dans ses représentations et ses démonstrations.
Nous refusons l'Union sacrée parce qu'elle est le dernier rempart qui retient cette société vermoulue de s'effondrer. Parce qu'elle est le bras armé de la répression, et incarne la lâcheté et la domination « douce » de l'idéologie dominante.
Nous refusons l'Union sacrée car il y a 100 ans, elle a servi les intérêts du capital à déclencher un vaste massacre. Nous refusons l'Union sacrée car elle à toujours servi à asservir les travailleurs et à faire taire les esprits rebelles.
Nous refusons l'Union sacrée parce qu'entre la vie que nous voulons et celle-ci, elle est un obstacle.
Nous refusons l'union sacrée parce qu'aimer la répression, c'est un vice de bourgeois ! Et que nous voulons les moyens de notre auto-défense populaire face aux attaques du capitalisme !
07:44 Publié dans La revue Rébellion | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer
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