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17/04/2011

Méridien Zéro reçoit Alain de Benoist

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Ce soir, l'équipe de Méridien Zéro reçoit Alain de Benoist.
 
Depuis plus de trente ans, Alain de Benoist poursuit méthodiquement un travail d'analyse et de réflexion dans le domaine des idées. Ecrivain, journaliste, essayiste, conférencier, philosophe, il a publié plus de 50 livres et plus de 3000 articles, aujourd'hui traduits dans une quinzaine de langues différentes.

Ses domaines de prédilection sont la philosophie politique et l'histoire des idées, mais il est aussi l'auteur de nombreux travaux portant notamment sur l'archéologie, les traditions populaires, l'histoire des religions ou les sciences de la vie.

Indifférent aux modes idéologiques, récusant toute forme d'intolérance et d'extrémisme, Alain de Benoist ne cultive pas non plus une quelconque nostalgie « restaurationniste ». Lorsqu'il critique la modernité, ce n'est pas au nom d'un passé idéalisé, mais en se préoccupant avant tout des problématiques postmodernes. Les axes principaux de sa pensée sont au nombre de quatre : 1) la critique conjointe de l'individuo-universalisme et du nationalisme (ou de l'ethnocentrisme) en tant que catégories relevant l'une et l'autre de la métaphysique de la subjectivité ; 2) la déconstruction systématique de la raison marchande, de l'axiomatique de l'intérêt et des multiples emprises de la Forme-Capital, dont le déploiement planétaire constitue à ses yeux la menace principale qui pèse aujourd'hui sur le monde ; 3) la lutte en faveur des autonomies locales, liée à la défense des différences et des identités collectives ; 4) une nette prise de position en faveur d'un fédéralisme intégral, fondé sur le principe de subsidiarité et la généralisation à partir de la base des pratiques de la démocratie participative.

Alors que son oeuvre est connue et reconnue dans un nombre grandissant de pays, Alain de Benoist reste largement ostracisé en France, où l'on se borne trop souvent à associer son nom à celui de la « Nouvelle Droite », expression dans laquelle il ne s'est jamais véritablement reconnu.

http://www.meridienzero.hautetfort.com

 

13/04/2011

La Serbie et la Libye, sœurs en martyre du même mal

Komnen Becirovic, Journaliste-écrivain serbo-français originaire du Monténégro, évoque les drames yougoslave et libyen. 

 

Je n’ai jamais eu l’occasion dans ma vie, qui commence à être longue grâce à Dieu clément, de connaître un seul Libyen, pas plus que je n’ai jamais éprouvé une admiration particulière pour le colonel Khadafi, si ce n’est une sorte de nostalgie qui m’envahit en me remémorant le temps où il vint au pouvoir en 1969, par le fait même que j’étais alors dans la force de l’âge et que, de surcroît, je me trouvais sur une île enchantée de la Méditerranée quand j’en appris la nouvelle.


Cependant, si l’on se place sur le plan de la justice et de l’éthique les plus élémentaires, on ne peut demeurer insensible devant le sort cruel infligé soudain au peuple libyen par les dispensateurs des droits de l’homme et de la démocratie, d’autant plus que le peuple serbe dont je suis issu, subissait il y a douze ans un pareil fléau.

 

En effet, on constate la même promptitude à secourir, par l’apocalypse sur le pays tout entier, une fraction de la population en rupture avec le pouvoir central et se livrant au terrorisme : les séparatistes albano-kosovars dans un cas, les rebelles benghazouis dans l’autre, que l’on a allumés, aussi bien les uns que les autres, pour créer les conditions du chaos afin de trouver un prétexte pour intervenir et mettre ainsi la main sur le pays ; la même effroyable disproportion des forces dans un cas, comme dans l’autre : l’immensité des moyens militaires déployés contre la Libye, tout comme ils le furent contre la Serbie, aurait suffi pour s’attaquer à un grand Etat, tel que l’était, par exemple, l’Union soviétique au faîte de sa puissance ; la même clameur des médias, rivalisant dans l’hypocrisie, dans le mensonge et la diabolisation, modulant sur toutes les cordes du mal, assourdissant les voix véridiques, et s’unissant aux grondements de l’apocalypse qui montent à présent comme il y a douze ans, jusqu’aux astres ; la même litanie d’imprécations et de condamnations au sein de leurs conclaves où l’inhumanité mime l’humanité, la médiocrité la grandeur et où les pygmées, disposant des armes dévastatrices, s’imaginent dans le rôle des géants investis de la mission de refaçonner le monde, fût-ce au prix de sa perdition, tant est désastreuse leur vanité ; la même démentielle idée d’empêcher une prétendue catastrophe humanitaire, en en provoquant une vraie et sans bornes, ou bien d’arrêter un massacre télévisuel simulé de quelques civils, analogue à celui de Ratchak, en meurtrissant du haut des airs des milliers d’êtres humains et en en terrorisant des millions d’autres, comme cela se passa naguère en Serbie avec leur démoniaque opération cyniquement baptisée Ange miséricordieux et se produit aujourd’hui en Libye avec leur équipée crépusculaire outrageusement appelée Aube de l’Odyssée ; la même rage destructrice aveugle contre la Libye, tout comme celle contre la Serbie, que traduisait le glapissement du sinistre Jamie Shea, porte-parole de l’Otan, selon lequel on allait rejeter la Serbie à l’âge de pierre, la Libye risquant à son tour d’être transformée en terre maudite, puisque le chef de l’aviation britannique n’hésite pas à déclarer qu’il faudrait la bombarder pendant au moins six mois ;

la même barbarie au nom de la civilisation, la même tyrannie au nom de la démocratie et la même carence de critères moraux que, pourtant, l’on n’a cessé d’invoquer pour justifier des entreprises monstrueuses, notamment les guerres contre la Serbie, contre l’Afghanistan, contre l’Irak, contre la Libye, sur lesquelles s’est clos le Deuxième et ouvert le Troisième millénaire du Christ, comme si dans cette accélération du mal – quatre guerres apocalyptiques en espace de douze ans seulement ! - Satan voyait son temps arrivé et se hâtait d’entraîner le monde dans l’abîme ;

la même obstination pour abattre le tyran Khadafi, comme le tyran Milosevic, fût-ce au prix de l’extermination respective jusqu’au dernierdes Serbes et Libyens, la fin, la prétendue instauration de la démocratie, justifiant les moyens, mais en fait dans le but de se rendre crédibles et redoutables, mus par leurs fantasmes de conquête du monde et de l’appropriation de ses richesses ;

la même cohorte des humanitaristes, certes avec Kouchner en moins cette fois-ci, mais avec l’indéfectible Bernard-Henri Lévy métamorphosé en Méphisto de Sarkozy, et qui, à ses diverses impostures, bosniaque, kosovare, tchétchène,géorgienne, irakienneet afghane, ajoute l’imposture libyenne, en glorifiantles avions de l’Otan qui sèment la mort et la destruction dans ce pays d’Afrique, en tant qu’avions de la liberté et de la démocratie, pour reprendre l’expression qu’il utilisaitlors des pareilles actions de la coupable coalition en Serbie ;

la même irresponsabilité des responsables occidentaux, en exceptant cette foi-ci les sages dirigeants allemands, d’ensemencer l’Afrique du Nord, tout comme naguère les Balkans, parle mal de l’uranium appauvri et d’autres matières toxiques en générant une catastrophe écologique, commesi celle du Japon n’en était pas une de trop sur notre pauvre planète en proie aux puissances du mal.

 

Cependant, la différence entre l’opération menée contre la Serbie et celle conduite contre la Libye, serait quele relief plus ou moins montagneux de la Serbie, facilitait la tâche des résistants serbes,tandis que le terrain plat de la Libye laisse ses défenseurs exposés au fléau du haut du ciel. D’autre part, Milosevic, contrairement à Khadafi, était honni par les Occidentaux, alors que celui-ci, toutes ces dernières années, jouissait de leurs faveurs, comme en témoignent les accolades avec Berlusconi ou le spectacle mémorable avec Sarkozy dans le jardin du palais deMarignanoù le Guide de sa droite serre la main du Président, tout ravissement, et de sa main gauche tient la bride de son chameau favori. Au méfait de la destruction du paysdu légendaire Bédouin, qui était en plein essor, s’ajoute celui de la trahison des dirigeants occidentaux que le scandaleux Cavaliere sera le premier à expier quand le sirocco couvrirala Péninsule de poussières radioactives mortelles.

 

Force est de constater d’après ce qui précède, que les acteurs de la fameuse communauté internationale auront manqué cruellement d’imagination, ne trouvantrien de mieux que de fêter ce douzième anniversaire de l’assassinat du printemps serbe par l’assassinat du printemps libyen. Et quant au vieux Guide à l’altière allure, à la figure façonnée par les ans et par les luttes autant que par les soleils et les vents du désert, même si se trouvait avéré ce qu’ils ne cessent de ressasser actuellement sur lui, après l’avoir flatté,ils risquent d’en faire un martyr, voire le Héros du monde arabe et le Lion de l’Afrique, vu l’immensité des forces injustement dressées contre lui et auxquelles il fait face avec le courage des héros mythiques qui hantent les rivages libyens depuis les temps homériques.

10/04/2011

Editorial du Rébellion 47 : Le crépuscule de l'Odyssée

Depuis notre dernier communiqué sur la situation en Libye, le ton n'a évidemment pas changé dans les médias et l'unanimité est toujours de mise au sein des partis politiques officiels. Mélenchon qui se pique de critiquer la participation de la France à l'OTAN, n'en voit pas moins une révolution à l'œuvre en Libye! Marine le Pen, quant à elle, s'oppose à l'intervention militaire française parce qu'elle y voit une possibilité d'enlisement dans la durée et pense qu'il fallait intervenir tout de suite afin de surprendre Kadhafi! Il ne vient à l'esprit que de quelques uns que c'est l'impérialisme français allié de l'impérialisme occidental dans son ensemble qu'il faut combattre, impérialisme atlantiste menant une offensive d'envergure sur l'ensemble du continent africain.

De ce dernier, néanmoins, s'élèvent quelques voix comme celle de l'historienne malienne Adame Ba Konaré : "L'Afrique est exclue d'un débat qui aurait dû être prioritairement le sien et c'est un pays arabe qu'on livre aux Occidentaux, en utilisant d'autres pays arabes. [...] La Libye est sous les feux de forces étrangères en quête de gloriole personnelle et de défense de leurs propres intérêts. De quelle légitimité politique, de quelle crédibilité morale, ces puissances qui ne tiennent pas leurs engagements, qui affament les peuples, pillent les ressources des pays, peuvent-elles se prévaloir? [...] Ne veut-on pas régler aussi son compte à Kaddafi (2) pour des marchés non tenus, et pour avoir exigé un dédommagement au titre de la colonisation de l'Italie, l'ancienne puissance coloniale? [...] Africains, la partition de la Libye est en marche. A qui le tour demain? Malgré ses méthodes souvent étranges, le caractère contestable de ses théories, Kaddafi n'aura-t-il pas été l'un des chantres de l'unité africaine?". (3) Le thème de l'unité africaine ne semblait pas, d'ailleurs, avoir été abandonné par le chef libyen (proclamation à cet égard en 2007) malgré la mise en sourdine de certains aspects de sa politique sous la pression occidentale afin de ne pas perdre le pouvoir en composant avec celle-ci. Le bilan de Kadhafi est, certes, très mitigé mais ce n'est pas cela qui guide nos considérations.

Ce que nous rejetons est la nouvelle mouture de "l'ingérence humanitaire" avancée par les puissances impérialistes avec le nouveau concept à la mode de "protection des peuples" de leur "dictateur". Cela sonne comme la réactualisation de l'ancien "fardeau de l'homme blanc"!

Les bellicistes ne savent plus quoi inventer pour justifier leur interventionnisme impérialiste à géométrie variable. Pourquoi cette brillante idée n'a-t-elle pas effleuré les esprits en 2008-09, en faveur des Palestiniens de Gaza (1500 civils tués)? Probablement parce que les agresseurs étaient par nature vertueux... Dans le cas de la Libye une véritable mise en scène nous a été proposée, montrant de vagues rassemblements devant une mosquée de Benghazi et quelques excités parcourant des routes dans le désert. La réalité est plutôt celle d'une tentative de coup d'Etat par une partie de l'appareil politique et militaire appuyé de l'extérieur par la CIA. Signalons au passage le rôle de bandes terroristes, confirmé par le Président tchadien Idriss Déby Itno : "[...] ce qui m'inquiète, c'est ce qui se passe aujourd'hui en Libye et les risques d'implosion de ce pays. Les islamistes d'Al-Qaïda ont profité du pillage des arsenaux en zone rebelle pour s'approvisionner en armes, y compris en missiles sol-air, qui ont été par la suite exfiltrés dans leurs sanctuaires du Ténéré. C'est très grave. Aqmi est en passe de devenir unevéritable armée, la mieux équipée de la région."(4).

Ainsi les interventions impérialistes censées préserver les populations africaines et promouvoir des améliorations politiques et sociales ne font que renforcer le chaos ambiant. C'est au nom d'un futur radieux "démocratique" que l'on arme des bandes armées peu soucieuses des populations mais plutôt de leurs intérêts de racketteurs. En cela les bandits aux prises les uns avec les autres ne font que reproduire grossièrement les moeurs de leurs commanditaires impérialistes. On arme secrètement et on aide militairement la mythique "opposition libyenne", on reconnaît les résultats d'une élection aux résultats fort controversés en Côte d'Ivoire et on appuie miltairement le camp Ouattara (5) sous couvert de l'ONU après avoir fair de sérieuses pressions sur certains gouvernements africains afin qu'ils soutiennent le candidat du FMI. Enfin, on traite par le mépris l'Union africaine dans le cas de la Libye. (6).

Le sommet de l'infamie et du déshonneur est atteint en Côte d'Ivoire au sujet de laquelle la propagande déverse des tomberaux de mensonges sur la situation. De fait le pays était déjà coupé en deux, le nord étant aux mains des rebelles; dans ces conditions des élections n'avaient guère de sens et la pression internationale afin de les organiser ne pouvait déboucher que sur des fraudes massives engendrant le chaos auquel nous assistons. L'exportation de la "démocratie" dans un pays déstabilisé fut bien pire que le mal qu'elle était sensée soigner. Mais peu importe la condition des peuples pourvu que les profits des impérialistes soient assurés ainsi que leurs positionnements géopolitiques et géostratégiques. Les forces de Ouattara n'ont pu progresser qu'à l'aide de la logistique fournie par les puissances occidentales (7) et avec l'appui militaire directe des forces de l'ONUCI. Des bandes de pillards, d'assassins et de violeurs ont exercé leurs exactions sur leur passage (massacres à Duékoué en particulier). Arrivés à Abidjan, leur progression s'est vue refouler grâce à l'héroïsme de la défense des FDS. C'est alors que la force impérialiste française Licorne a apporté sa puissance de feu afin de faire basculer ce qui prenait l'allure d'une déroute. Au moment où nous rédigeons, la bataille d'Abidjan fait rage, les patriotes ivoiriens résistent courageusement à l'entreprise des gangsters impérialistes et de la bande Ouattara. Depuis plusieurs semaines s'étaient déjà infiltrés dans le quartier d'Abobo où vivent un million de déshérités, les mercenaires du "commando invisible" dirigés par Ibrahim Coulibaly qui est venu à la curée et demande à Ouattara sa part du gâteau. Tous les vautours se sont assemblés autour de la dépouille d'un peuple africain martyrisé. Un de plus! Rappelons que le sinistre Coulibaly a été condamné par contumace en 2008 par la justice française pour "direction ou organisation d'un groupe destiné à la pratique dumercenariat". Voilà quel type de personnage nous est présenté comme étant porteur de légitimité démocratique...

 Pendant que les tractations pour chasser Gbagbo du pouvoir se développaient ces dernières semaines afin de s'assurer de la passivité des gouvernements africains face à l'intervention impérialiste (seule l'Angola n'ayant pas cédé aux pressions), l'assassin de Thomas Sankara, Blaise Compaoré soutien actif et affiché de Ouattara faisait tirer sur des jeunes manifestants un peu partout au Burkina Faso (le plus jeune d'entre eux était un élève de CE2!). Cela ne semble guère avoir ému M.Juppé, l'ami des peuples persécutés... Depuis, d'ailleurs, des troubles se répandent dans le pays, l'armée se mettant elle-même à piller et à tout saccager dans plusieurs localités.(8). Là aussi, silence radio de la part des médias. Ne blessons surtout pas un satrape allié de la coalition des rapaces s'abattant sur la Côte d'Ivoire.

 Il est clair que le continent africain avec ses richesses minières, agricoles et en hydrocarbures est un enjeu de taille dans la bataille engagée entre factions capitalistes qui désirent agir selon leur gré dans le redécoupage de leurs zones d'influence respectives. C'est dans cette perspective que nous condamnons ces interventions militaires évoquées car les gouvernements visés ne nous semblent pas représenter particulièrement des modèles politiques. Néanmoins ils n'incarnent pas le mal absolu représenté dans la propagande impérialiste. Les représentants de Laurent Gbagbo viennent de déclarer que la bataille d'Abidjan sera "le tombeau de la Françafrique". Même si cela ne se réalise pas immédiatement, la réalité du coup d'Etat appuyé par la France en Côte d'Ivoire et l'engagement fanatique de celle-ci à côté des Etats-Unis afin de déstabiliser la Libye montre que le capitalisme est aux abois et qu'il est prêt à multiplier les exactions de cette sorte sur tous les continents. L'ironie de l'histoire veut que les Etats-Unis aient baptisé curieusement leur intervention en Libye "Aube de l'Odyssée", nous pensons plutôt que c'est son crépuscule. Aux temps homériques naissaient les débuts de l'affirmation individuelle de l'homme face aux forces mythiques et naturelles. Ulysse était déjà porteur de la ruse instrumentale qui allait arraisonner le monde. A la fin du cycle de la domination capitaliste, la mégamachine militaro-technique écrase les peuples. Néanmoins une résistance a commencé à sourdre en Afrique ces derniers mois. Inévitablement, elle s'associera à tous ceux qui dans le monde contestent l'arrogance des maîtres du monde unipolaire. Les travailleurs européens doivent être à la hauteur s'ils veulent avoir encore un destin. Pour ce faire nous devons dénoncer l'impérialisme français, la machine guerrière de l'OTAN et tous les impérialismes.

 

 

NOTES :

1) Signalons que les forces de répression du Bahreïn ont été réorganisées par des conseillers français...

2) Une des orthographes possibles en français pour ce nom propre.

3) Citée dans Jeune Afrique. N° 2620. p. 3.

4) Jeune Afrique. N° 2620. p. 41

5)"Selon une source bien informée, des éléments FRCI ont reçu une formation 'opérations spéciales' au Burkina Faso et au Nigeria, avec des instructeurs américains et français..."Jeune Afrique. N° 2621. p.13

6)" L'Union africaine a des principes : intégrité territoriale des Etats membres, non-ingérence, refus de l'emploi de la force pour renverser un pouvoir en place. Un soulèvement populaire pacifique comme cela s'est passé en Tunisie et en Egypte est une chose, une rébellion armée comme en Libye en est une autre. Soutenir ce type de phénomène, a fortiori intervenir militairement pour l'accompagner et le faire aboutir, va directement à l'encontre du traité de l'Union africaine."Idriss Déby Itno. Jeune Afrique. N° 2620. p. 41.

7)"Des tonnes d'armes et de munitions sont entrées par l'aéroport de Bouaké, notamment des lance-roquettes RPG-7 et RPG-9, mais aussi du matériel de combat nocturne..."Jeune Afrique. N° 2621. p. 12.

8) Source Jeune Afrique. N° 2621. p.18.

 

06/04/2011

De nouveaux autocollants pour la revue Rébellion

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Eléments N°139 : Le Déclin de l'Occident

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En réalité, il n’existe pas plus d’« Occident » unitaire que d’« Orient » homogène. Quant à la notion  d’« Occident chrétien » elle a perdu toute signification depuis que l’Europe a majoritairement versé dans l’indifférentisme et que la religion y est devenue une affaire privée. L’Europe et l’Occident se sont totalement disjoints – au point que défendre l’Europe implique bien souvent de combattre l’Occident. Ne se rapportant plus à aucune aire géographique ni même culturelle particulière, le mot « Occident » devrait en fait être oublié. 

Parlons donc plutôt de l’Europe.(...) L’Europe paraît aujourd’hui en déclin sur tous les plans. L’Europe n’est pas seulement l’« homme malade de la planète économique » (Marcel Gauchet). Elle connaît une crise sans précédent de l’intelligence et de la volonté politique. Elle aspire à sortir de l’histoire, portée par l’idée que l’état présent des choses est appelé à se maintenir indéfiniment, qu’il n’en est pas d’autre possible, et surtout qu’il n’en est pas de meilleur.(...)


Quand une culture s’achève, une autre peut toujours la remplacer. L’Europe a déjà été le lieu de plusieurs cultures, il n’y a pas de raison qu’elle ne puisse pas être encore le foyer d’une culture nouvelle, dont il s’agit alors de déceler les signes avant-coureurs. Cette nouvelle culture fera suite à la précédente, mais n’en sera pas le prolongement. Plutôt que de verser dans des lamentations inutiles, il vaut mieux avoir le regard assez aigu pour voir où – dans quelles marges – croît ce qui permet de garder espoir.

Au sommaire
Dossier : Le déclin de l'Occident
Par Dominique Venner, Hervé Juvin, Jean-François Mattéi, Georges Corm, Costanzo Preve

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• Wagner uber alles, par Frédéric Guchemand
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• Le grand retour de l'ordre moral néo-bourgeois, par Thibault Isabel

Numéro prochainement en kiosque . 5.50 euros