Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/06/2014

Non au Traité Transatlantique ! Brisons les chaînes du mondialisme !

POINGS.jpg

 

Le Traité Transatlantique, vous connaissez ? Jamais évoqué dans les grands médias et largement ignoré de l'opinion publique, cette négociation volontairement opaque entre Les Etats-Unis et l'Union Européenne aura pourtant de graves conséquences sur l'avenir de notre pays si nous la laissons aboutir. Le Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement vise à mettre en place la plus gigantesque zone de libre échange dans le but de créer un ensemble euro-atlantique sous contrôle Etats-Unien.

Signe alarmant, le plus important accord commercial bilatéral de l'histoire (800 millions de consommateurs, la moitié du PIB mondial et 40% des échanges mondiaux sont directement concernés) est négocié dans le plus grand secret par Washington et Bruxelles sans consultation démocratique préalable, mais avec la participation active des «décideurs» appartenant aux grands groupes privés, aux multinationales et aux divers groupes de pression qui sont associés aux régulières rencontres préparations.

Les conséquences s'annoncent déjà terribles pour les peuples d'Europe. La dérèglementation des échanges entre les deux plus grands marchés mondiaux va aboutir à la suppression des droits de douane et mesures restrictives, ouvrant largement nos marchés aux produits des grandes industries américaines. A terme, notre agriculture et notre production industrielle sont vouées à disparaître face à une concurrence sans limites. Les Etats-Unis vont imposer leurs normes, cars la «convergence» prévue par le Traité se fera par l'alignement des normes européennes sur les leurs. En fait, d' « harmonisation », ce sont les Etats-Unis qui vont imposer à l'Europe leurs règles commerciales. Considérée par les américains comme des «barrières commerciales illégales», la suppression des mesures de qualité protectrices des consommateurs européens entraine une formidable régression dans les domaines sanitaires et écologiques (du boeuf aux hormones, aux OGM en passant par la disparition programmée des AOC et de la notion de Bio).

Le pire est à venir. Le traité prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants (sans aucun appel possible). S’il devait entrer en vigueur, les privilèges des multinationales prendraient force de loi et lieraient pour de bon les mains des gouvernants. Imperméable aux alternances politiques et aux mobilisations populaires, il s’appliquerait de gré ou de force, puisque ses dispositions ne pourraient être amendées qu’avec le consentement unanime des pays signataires. Les élus devront redéfinir de fond en comble leurs politiques publiques de manière à satisfaire les appétits du privé dans les secteurs qui lui échappaient encore en partie.

Sécurité des aliments, normes de toxicité, assurance-maladie, prix des médicaments, liberté du Net, protection de la vie privée, énergie, culture, droits d’auteur, ressources naturelles, formation professionnelle, équipements publics, immigration : pas un domaine d’intérêt général qui ne passe sous les fourches caudines du libre-échange institutionnalisé. L’action politique des élus se limitera à négocier auprès des entreprises ou de leurs mandataires locaux les miettes de souveraineté qu’ils voudront bien leur consentir.

Dans le domaine social, ce sont toutes les protections liées au droit du travail qui pourraient être remises en cause (augmentation de la flexibilité, réduction des salaires, attaques contre les solidarités sociales) et les délocalisations facilitées. Dans le même temps, le renforcement de la coopération dans le domaine du contrôle des populations fait partie des accords du Traité.

La transformation que produira le Traité serait une absorption définitive de l'Europe aux Etats-Unis. Déjà soumises militairement dans l'OTAN, les nations européennes ne seraient même plus capables de choix économiques et politiques autonomes. La naissance de ce bloc atlantique conduirait à la perte définitive de l'indépendance et de la souveraineté des peuples européens déjà mise à mal par la technocratie de Bruxelles. La disparition de la civilisation européenne serait la conséquence directe de cet effacement politique.

Déjà acquis à cette démission, l'oligarchie et les partis du système en France vont tout faire pour empêcher qu'un débat naisse sur cette question. Il appartient donc aux forces patriotiques et révolutionnaires de faire en sorte que le sujet devienne d'une actualité brûlante. Un violant sursaut est nécessaire, il s'annonce déjà par la prise de conscience du danger représenté par ce Traité dans certains secteurs rebelles au système. Notre rôle est d'alimenter cette contestation et de la généraliser !  

Les commentaires sont fermés.