Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/08/2009

Interview de Denis Gorteau à propos de son livre La guerre en Irak est-elle finie ?

Denis Gorteau. Auteur d’analyses géopolitiques depuis longtemps, et, ayant déjà publié un roman racontant l’invasion de l’Irak en 2003. Il publie en mai un livre universitaire sur les tenants et les aboutissants de la guerre en Irak. Une première ébauche d’une histoire complète de ce conflit qui, selon D. Gorteau, a préfiguré le déclin des Etats-Unis comme puissance mondiale.

QUE FAIRE : Commençons par la fin ! La guerre en Irak est-elle finie ?

Denis Gorteau : Poser la question c’est y répondre : même si la situation a cessé de se dégrader, l’invasion de 2003 n’a pas fini de bouleverser le pays et de meurtrir ses habitants, après les pires années de l’occupation en 2005-2007, la relative amélioration de 2008 marque une sorte de  » pause « , mais rien, absolument rien n’est réglé.

QUE FAIRE : A qui s’adresse votre livre ?

Denis Gorteau : C’est un livre généraliste, toutes les personnes intéressées par le Proche-Orient peut y trouver intérêt.

J’explique l’histoire du Moyen-Orient et les sources de conflits. C’est donc un livre historique à la fois chronologique et thématique qui traite de questions aussi diverses que l’islamisme, le clanisme, le nationalisme arabe, etc.

QUE FAIRE : Le contrôle du pétrole fut-il la seule cause de l’invasion américaine ?

Denis Gorteau : Non, loin de là. Pour Bush lui-même il s’agissait de renverser un dictateur et d’apparaître positivement alors même que sa  » guerre contre le terrorisme  » était en échec. Pour le vice-président Cheney et Rumsfeld, icônes du néo-conservatisme, il s’agissait plutôt de moderniser par la force le monde arabe ; pour les libéraux la guerre devait ouvrir les marchés protégés des pays du Proche-Orient ; pour le lobby pro israélien le but était de renverser S. Hussein, figure du nationalisme arabe, etc. Au sein de l’oligarchie us les raisons ne manquaient pas, y compris du côté des Démocrates qui furent favorables à la guerre.

QUE FAIRE : B. Obama s’y opposa tout de même, non ?

Denis Gorteau : C’est juste, mais en 2003, c’était un élu local parmi d’autres. Un inconnu, courageux, mais isolé même si en 2008 il fit campagne sur la question du retrait.

QUE FAIRE : Tiendra-t-il parole ?

Denis Gorteau : A dire vrai, dès 2007, les Américains pensent à se retirer partiellement tout en négociant des traités très avantageux avec leurs hommes à Bagdad. C’est le sens de  » l’accord de sécurité  » signé en décembre 2008 : alors que l’occupation pure et simple a été un désastre politique et militaire, il est plus simple d’acheter des complicités et de sous-traiter le maintien d’un ordre favorable à l’installation de bases américaines permanentes. C’est ainsi que les tribus sunnites ont été  » retournées « .

Nous allons vers un cantonnement de gros contingents de soldats us qui resteront en Irak au cas où. Dans le pays, leurs supplétifs feront ce qu’en leur dira de faire contre arguments sonnants et trébuchants… Cela rappelle la Corée du Sud des années 70.

QUE FAIRE : qui a gagné la guerre de 2003 ?

Denis Gorteau : Pour le moment personne, comme la guerre Iran / Irak des années 80, il n’y a que des vaincus : les occupants se sont fourvoyés et sont haïs à un degrés inimaginable. Bush a nourri pour plusieurs décennies le terrorisme et l’islamisme le plus terrible. Les Chiites pro iraniens ont gagnés en influence, mais au prix d’une guerre civile avec les Sunnites qui a fait des milliers de morts en 2005-2006. Et le  » gouvernement  » actuel de Maliki ne tient qu’en jouant subtilement entre des forces contraires (Washington, Téhéran, etc.) et au prix d’une militarisation de la vie politique.

QUE FAIRE : Le pays survivra-t-il à cette guerre ?

Denis Gorteau : Si l’Irak avait dû disparaître cela aurait déjà été le cas, mais comme en Bosnie le territoire est très durablement divisé en communautés, régions et réseaux concurrents et violents. La question du Kurdistan n’a, par exemple, pas finit de se poser.

QUE FAIRE : C’est à dire ?

Denis Gorteau : Redoutant les Chiites pro iraniens et en bute aux Sunnites chassés du pouvoir en 2003, les Américains se sont appuyés sur les chefs kurdes, qui, depuis la chute de S. Hussein sont complètement libres dans le nord de l’Irak, périodiquement ils agitent la menace d’une indépendance du Kurdistan et revendiquent des territoires mixtes où les Kurdes ne sont pas les seuls habitants (à Kirkouk notamment). Indépendants de fait et tolérés par les Occidentaux les Kurdes sont dans le viseur de la Turquie qui a, plusieurs fois, bombardé et envahi les zones où se cachent les Kurdes séparatistes… de Turquie ! C’est là une zone de tension vive et durable.

QUE FAIRE : votre livre parle aussi du reste du Proche-Orient. Pourquoi ?

Denis Gorteau : La guerre en Irak ne se limite pas à la seule Mésopotamie, les pays frontaliers ont été concernés, ne serait-ce qu’avec la question des réfugiés : plus de 4 millions d’Irakiens ont fuient leur pays. C’est l’une des plus grande migration humanitaire des dernières décennies : la Jordanie et la Syrie, pays pauvres, ont été obligés de gérer cet exode.

Mais la guerre de 2003 a aussi redistribué les cartes politiques : l’Iran est devenu un pays incontournable dans la région, avant, S. Hussein servait de contre poids. Nous n’en sommes plus là. Et que dire d’Israël, acteur indirect de cette guerre puisqu’il s’agissait aussi de briser toute velléité de créer un Etat capable de rivaliser avec Tel-Aviv.

QUE FAIRE : quel est le bilan de la guerre ?

Denis Gorteau : Le bilan est lourd, triste et malheureusement incomplet : on estime à plus de 500.000 le nombre de morts (directs ou indirects) dus à cette invasion, mais la société irakienne a aussi éclaté en communautés rivales, dont les minorités comme les Chrétiens, les Yésidis ou les Turcomans font les frais. Il y a aussi les millions de réfugiés ou les millions de jeunes sans écoles ou les Femmes qui ont perdu leur statut relativement moderne des années 50-60, etc.

Côté us c’est sinistre : plus de 4.000 soldats morts en Irak, des dizaines de milliers de blessés définitifs et des centaines de milliers d’ex soldats perturbés mentalement.

Et que dire des crimes de guerre assez nombreux dont on parle peu mais qui reviendront, tôt ou tard, dans la conscience américaine.

B. Obama fera peut-être aussi le ménage dans les affaires de corruption qui ont enrichi des multinationales américaines, il s’agit de plusieurs milliards de dollars ! Rien de moins. La guerre de 2003 c’est aussi ça : le  » casse du siècle  » au détriment des civils irakiens et des citoyens états-uniens.

QUE FAIRE : les Irakiens ne sont-ils pas soulagés d’être débarrassé de S. Hussein ?

Denis Gorteau : Drôle de question car si les Irakiens ne subissent plus la tyrannie de S. Hussein, ils subissent bien pire ! Jamais le pays n’a autant souffert que de 2003 à aujourd’hui. Sans compter l’embargo de l’ONU qui a laminé le pays à partir de 1990.

De plus, sa liquidation en décembre 2006 a été si scandaleuse qu’elle a éclipsé ses crimes. Crimes à remettre dans le contexte du pays alors soumis à toutes les pressions (kurdes, iraniennes, etc.). N’oublions pas non plus que S. Hussein avait hissé son pays au niveau de développement du Portugal dans les années 80.

QUE FAIRE : En février 2009 Sarkozy a fait un voyage en Irak, pourquoi ?

Denis Gorteau : Son ministre Kouchner l’avait précédé, c’était un partisan de la guerre américaine, Sarkozy a toujours été lié aux réseaux Bush, même s’il a été élu trop tard par rapport à l’invasion, c’est un soutien peu subtile de Washington : renforts français en Afghanistan, retour total de la France dans l’OTAN, etc. Les signes ne trompent pas. Le voyage à Bagdad s’inscrit dans cette politique atlantiste aux antipodes de celle du général de Gaulle. C’est plus inquiétant qu’autre chose car la France a bien peu à gagner, surtout pas de contrats tous monopolisés par les USA. Alors que les Français d’origine maghrébine sont globalement intégrés, il est maladroit et dangereux de jouer les caniches des Etats-Unis, même dirigés par B. Obama.

——

Pour commander ce livre, rendez vous ici.

 

19/08/2009

Le courage intellectuel

Le courage intellectuel :

Une éclaircie dans un paysage politique blême

Article publié dans le numéro 33 (Novembre/Décembre 2008) de Rébellion

COUV33.jpg

 

    De nombreux nouveaux lecteurs nous demandent de leur expliquer notre démarche d’ouverture, car elle pourrait être comprise comme une certaine confusion pour les plus distraits. Nous avons su garder notre esprit ouvert et vivant, cela explique que nous ayons laissé de nombreuses tribunes libres dans nos colonnes. Rébellion a toujours voulu offrir  à ses lecteurs la possibilité d’entendre des voix venues d’autres courants de pensée, voire parfois de courants de pensée différents de notre engagement, mais qui pouvaient avoir un intérêt dans la naissance d’une alternative au système capitaliste. Dans les colonnes du journal, nous alimentons notre travail à de nombreuses sources et nous faisons se croiser des personnes venues d’horizons très différents, mais qui ont le point commun d’être des empêcheurs de penser en rond.

 

   En plusieurs années d’engagement politique, l’équipe de Rébellion fut confrontée, à de nombreuses reprises, aux limites de la sphère dissidente dans ses multiples aspects. Malgré les bonnes initiatives, les esprits restent souvent figés dans des postures invalidantes et le plus plat des conformismes empêchant toute compréhension des enjeux actuels. Nous-mêmes, nous croyons, être parvenus à nous débarrasser de beaucoup de vieux schémas idéologiques dépassés (comme le mythique clivage Gauche /Droite). Nous nous sommes détachés  de références historiques ou de positionnements devenus caducs, du moment qu’ils avaient perdu tout sens. Nos « erreurs de jeunesse » nous les avons dépassées joyeusement et sans nous soucier de déplaire. Nous avons fait depuis longtemps notre inventaire de ces expériences,  non par souci de respectabilité,  mais simplement parce que notre réflexion politique nous portait plus loin. Notre « mauvaise réputation » nous est totalement indifférente, nous sommes même fiers d’aller à l’encontre de la Pensée Unique. Notre indépendance nous l’avons gagnée, car nous ne recherchons pas à faire carrière ou à « parvenir ».   Nous ne recherchons pas la respectabilité médiatique ; être attaqués par nos ennemis de classe (de l’extrême droite à l’extrême gauche du capital) confirme que nous sommes sur la bonne voie, n’attendez donc pas de nous que nous battions notre coulpe en signe de repentance. Nous préférons ne pas perdre notre temps …

 

   Notre premier éditorial, voici maintenant plus de 7 ans, exprimait parfaitement l’état d’esprit guidant la démarche de l'équipe : combattre le système capitaliste, sans concession. «  Dès le départ, nous nous sommes placés sur un créneau à part, en rupture avec les faux clivages du système. Nous refusons les fausses oppositions qu’incarnent les organisations gauchistes ou droitistes car nous pensons qu’elles servent, consciemment ou inconsciemment , le pouvoir actuellement en place en ne menant pas une véritable lutte contre l’origine du mal : le Capital ». Nous poursuivons cet objectif sans faiblir et sans crainte des aboiements des chiens de gardes du système. Cette espèce particulière de molosses de salon, malgré son peu de courage et sa domestication, est particulièrement néfaste pour le développement  des esprits libres. Elle peut encore effrayer de par sa fonction policière mais sa dangerosité provient principalement du fait que nous en aurions peur. Pour notre part, nous la combattons sans crainte et espérons, bientôt, être plus suivis dans ce combat contre le politiquement correct libéral. Il faut bien comprendre à cet égard que les dispositifs de défense du capitalisme prennent des aspects multiformes : de l’achat des consciences au bourrage de crâne, de la répression pure et simple aux pressions psychologiques sur les vrais révolutionnaires. Autant de tâches confiées soit à la police officielle soit aux pseudo opposants au système (en général reliés à celui-ci par de multiples fils plus ou moins ténus mais leur offrant en dernier ressort une rente de situation et de nombreux avantages réels et symboliques). (1).  

 

   Nous sommes aidés dans notre lutte par le simple fait que les dogmes de cette « nouvelle Inquisition » s’effondrent sous les coups de la réalité, l’un après l’autre. Les faits sont têtus et les bouleversements actuels sont porteurs de forces inconnues. De nouvelles configurations politiques naissent de l’union des éléments révolutionnaires que les zélateurs de la pensée unique ne peuvent pas comprendre.

  A chaque fois, nous sommes surpris de l’ouverture de nos camarades qui comprennent notre démarche. Cela va à l’encontre de l’image de sectaires que l’on veut nous coller parce que nos idées sont radicales. En réalité, elles ne sont l’expression que de la situation intenable dans laquelle se débattent les exploités afin de sauver leur peau dans les conditions de la crise généralisée à l’ensemble des peuples par la dynamique du capital et de la réponse que tente de formuler à cette situation une minorité consciente du fait qu’il est nécessaire et urgent de rompre avec celle-ci. Il n’y a rien d’extrême ou d’excessif en cela car il n’existe plus guère de programmes minimum et maximum entre lesquels il faudrait choisir, plus d’alternative entre réforme ou révolution. C’est la vie même qui est atteinte à sa racine par le capital, de par sa destruction de la nature et de par la réification des êtres humains connectés à la virtualité de la mégamachine capital et déconnectés du réel historico-sensible (praxis non aliénée). Etre radical, c’est comme le disait Marx, prendre les choses à la racine et la racine, c’est l’homme. Actuellement, c’est l’homme rendu schizoïde par la domination sans partage de l’économie advenue destin de l’horizon quotidien de chacun et stade terminal de la cellule individu-citoyen. Néanmoins ce néant destinal n’a pu évacuer la souffrance fondatrice de l’expropriation du prolétaire de ses moyens d’existence vitale, inhérente au mode de production capitaliste. Ce dernier est en train de l’élever à un degré de contradiction jamais atteint auparavant, la crise mondiale actuelle en est l’expression manifeste : accumulation de richesses, hallucinante à un pôle de la société, dénuement croissant à l’autre. Nécessité : dépassement de cette contradiction fondamentale, transformation qualitative des éléments figés de ces pôles ; pas de marchandises, des valeurs d’usage ; pas de valeur autonomisée dans la sphère financière, circulation de produits réels et symboliques sur le plan de la communauté ; pas de classes sociales, des fonctions reconnues socialement. Le mort ne saisit plus le vif, la vie consciente n’est confrontée qu’à sa finitude, libre à chacun de la concevoir à sa façon…   

   Notre réflexion n’est donc pas une pure abstraction intellectuelle, elle repose  sur l’expérience de notre vécu quotidien de travailleurs ou de jeunes issus des classes populaires. Nous faisons partie du Peuple de France, des gens ordinaires qui refusent de voir disparaître leurs valeurs, la « common decency » d’Orwell, et de se voir écrasés par la loi du profit.  C’est dans  les cages d’escaliers, dans les cours de lycées et au sein des usines en grèves que les condamnations sans appel du capitalisme naissent. Sans sombrer dans l’ouvriérisme, il est de notre devoir de constater que ceux qui sont les plus sincères dans leur démarche sont ceux qui souffrent véritablement.  Nous ne visons pas à convaincre les vieux apparatchiks trotskistes et révisionnistes ou les fils de la Bourgeoisie (ce sont souvent les mêmes !), nous nous adressons à ceux qui luttent pour ne pas se faire broyer. Les travailleurs se moquent du jugement des flics de la pensée et des gardiens de dogmes. Nous refusons de devenir des sous Alain Badiou, survivant fossilisé de l’aventure maoïste française qui a trouvé une niche confortable dans le monde universitaire et y professe ses âneries sonores (sur ce cas emblématique de l’extrémisme gauchiste universitaire, lire les jugements sans appel de Debord et Michéa).

 

   Se libérer de l’emprise de l’idéologie du système est un rude combat intérieur, il implique de l’humilité et de dures remises en questions, mais rien ne se fera sans le courage intellectuel. Etre digne des idées que l’on professe a, certes, un prix mais c’est la seule voie vers la liberté qui selon le mot d’Aristote et de Karl Marx se situe au-delà du règne de la nécessité.

 

NOTE 

1) Illustration théorique et historique à l’adresse des rentiers de la pseudo révolution : «S’il y avait quelque préférence à faire, il est trop certain qu’elle ne pourrait être qu’en faveur des crapules de droite. Celles-ci n’ont pas en effet, comme les crapules de gauche, capté les mandats et la confiance de la classe ouvrière, en promettant de la servir exclusivement, pour ensuite retourner l’influence acquise contre ceux-là mêmes qu’on avait juré de défendre ! […] En réalité les crapules de gauche sont autrement plus dangereuses que les crapules de droite. Et comme les plus puissants moyens d’action leur appartiennent, comme elles ont accaparé les principaux journaux dits socialistes ou syndicalistes, comme elles détiennent tous les organes centraux du monde du travail, comme elles disposent en outre de la retentissante tribune parlementaire et aussi des complaisances intéressées de la presse adverse, les crapules de gauche ont pu et peuvent toujours trahir impunément, arrivant même à persuader la masse qu’elle ne saurait avoir de meilleurs délégués ! ». B.G. Olive. In Le Communiste, n° 5, décembre 1919. Rien de nouveau sous le soleil !   

étoilessre.gif

 

 

10/08/2009

A BAS L’AXE WASHINGTON-PARIS-TBILISSI !

Une manifestation convoquée devant l’ambassade de Géorgie à Paris, le 08 août dernier, s’est vue de facto interdite par l’interpellation des protestataires pacifiques venus exprimer leur désapprobation de la politique d’agression unilatérale envers l’Ossétie du sud conduite par la marionnette de Washington à Tbilissi. Il devient chaque jour de plus en plus difficile, en France, de critiquer les menées impérialistes directes ou sous couvert de gouvernements fantoches des Etats-Unis et de l’OTAN envers lesquels la bourgeoisie française ne sait plus comment exprimer au mieux sa totale servilité. Ces derniers jours la propagande médiatique s’était particulièrement illustrée en faveur du vilain roquet géorgien tentant d’impressionner l’ours russe afin de faire oublier la raclée qu’il reçut l’été dernier. La flagornerie des médias à l’égard du président géorgien se présentant comme porteur de démocratie et de progrès social (on peut toujours rêver), a dépassé toute mesure. Cela ne nous étonne guère de la part d’une classe sociale entièrement acquise au soutien de toutes les mafias du monde.

Néanmoins, insistons sur l’infernal engrenage dans lequel le gouvernement français est en train nous faire happer par la dissolution de toute politique étrangère indépendante des visées de l’OTAN.

 

A BAS L’IMPERIALISME ! A BAS L’OTAN ! A BAS LE CAPITAL !

Le Capital détruit toujours plus la terre et les travailleurs

Affiche téléchargeable sur le site de l'OSRE

ASRE01.jpg
Affiche format A3 PDF

Le Capital détruit toujours plus la terre et les travailleurs

Guerres incessantes sous couvert d’idéologie des droits de l’Homme, crise économique et sociale toujours plus profonde (près de dix millions de prolétaires sous le seuil de pauvreté en France), pillage des ressources naturelles ; travailleurs salariés, chômeurs, vous n’avez aucun avenir au sein du capitalisme !

Pas d’illusions sur le cirque politico-médiatique Droite/Gauche, la classe dominante se moque de vous ! Ne lui accordez aucune confiance !

Face au cynisme, aux manipulations mentales et idéologiques de la bourgeoisie ne vous résignez pas !

Il n’y a pas de limite à la soif d’exploitation du système capitaliste. Celui-ci n’est pas réformable !

La seule voie pour vous : prenez votre vie en mains, front uni à la base dans la lutte contre le capital !

Vive la Nation des travailleurs !

Vive le socialisme !

05/08/2009

Le site de l'Organisation

Le site de l'OSRE est en ligne.

Il sera alimenté régulièrement de textes, communiqués et divers matériels de propagande à télécharger ou à commander.

osreweb.png