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30/09/2009

Les travailleurs européens disent non à l’Europe du Capital !

Tract de l'OSRE à télécharger à partir du blog

http://organisationsocialisterevolutionnaireeuropeenne.hautetfort.com

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Le peuple français a rejeté massivement en mai 2005 le projet de Constitution Européenne. Le gouvernement de Sarkozy, avec la complicité de la Gauche et du Centre, a imposé brutalement ce traité contre la volonté populaire en 2007. Les électeurs français furent de nouveau convoqués pour élire leurs représentants au Parlement européen. Cette institution fantoche n’a aucun pouvoir réel, elle est une simple chambre de validation des décisions des technocrates bruxellois. Pour montrer son  refus de cette mascarade électorale, le peuple français a répondu par une abstention  massive aux élections européennes (comme les autres peuples européens d’ailleurs).

 

Qu’est-ce que l’Europe Technocratique du Parlement de Bruxelles ?

 Il est absolument fondamental de refuser les institutions technocratiques européennes. L’Union Européenne (comme le passage à l’Euro l’a prouvé) ne veut pas améliorer la situation des classes populaires mais simplement renforcer le pouvoir de l’Oligarchie de  l’Argent. Au cours des 20 dernières années, elle a œuvré à nous faire entrer de force dans la mondialisation : la destruction de l’agriculture et de l’industrie  française fut, en partie, son œuvre.  Elle est un instrument au service du capitalisme, son rôle est de faire éclater les nations européennes et de détruire les acquis sociaux arrachés par le mouvement ouvrier au patronat. L’Union Européenne est le serviteur fidèle des Etats-Unis et de l’OTAN dans leur politique de guerre impérialiste.

 

Sortir de l’Union Européenne, pour construire une Europe des travailleurs !

 Nous voulons construire une alternative socialiste révolutionnaire, patriotique et populaire à l’Europe du Capital. Nous refusons de voir disparaître la France et de voir détruites nos conditions de vie et de travail au nom du profit. Partisan d’une autre Europe, respectueuse des communautés locales, des Nations et  des Peuples, nous voulons  qu’elle devienne un espace  culturel et politique commun, un espace géopolitique fort pour mettre en place une alternative socialiste au capitalisme et soutenir les luttes des peuples contre l’impérialisme et l’idéologie mondialiste.

22/09/2009

Sortie du numéro 38 de Rébellion

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Au sommaire :

Editorial : Animal Farm

Philosophie : la chrématistique, erreur de notre civilisation.

Le rôle de l'économie dans le crise philosophique de l'Europe ( P. Le Vigan)

Dossier : Région-Nation-Europe ( Première Partie)

Une unité harmonieuse dans une diversité enrichissante

Libres paroles sur la question nationale

Nos positions : Patrie et Socialisme L'idée de Nation à réinventer

Culture : dialogue entre Arnaud Bordes et Jean Parvulesco

 

Le numéro est disponible à notre adresse postale contre 4 euros :

Rébellion c/o RSE

BP 62124

31020 TOULOUSE

CEDEX 02 FRANCE

20/09/2009

1859-2009 : 150 anniversaire de la naissance de Jean Jaurès

 

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« Mais ce qui est certain, c’est que la volonté irréductible de l’Internationale est qu’aucune patrie n’ait à souffrir dans son autonomie. Arracher les patries aux maquignons de la patrie, aux castes du militarisme et aux bandes de la finance, permettre à toutes les nations le développement indéfini dans la démocratie et dans la paix, ce n’est pas seulement servir l’internationale et le prolétariat universel, par qui l’humanité à peine ébauchée se réalisera, c’est servir la patrie elle-même. Internationale et patrie sont désormais liées. C’est dans l’internationale que l’indépendance des nations a sa plus haute garantie ; c’est dans les nations indépendantes que l’internationale a ses organes les plus puissants et les plus nobles. On pourrait presque dire : un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène. Un peu de patriotisme éloigne de l’Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène. »

Jean Jaurès, L’armée nouvelle, 1911.

 

19/09/2009

Editorial du numéro 38 : Animal Farm


« Délivré des souffrances et des douleurs matérielles par le climat de l’Hospice, le Malade n’est pas maître de son propre destin : il partage le sort collectif des animaux de ferme. L’arme d’extermination massive est désormais en pointillé comme le couperet l’est pour le poulet. »

Edward Limonov. LE GRAND HOSPICE OCCIDENTAL. Ed. Les Belles Lettres. 1993. p. 230.

 

Le prolétariat est-il réductible par le virus de la grippe H1N1 ? Les néomalthusiens des institutions multiformes de l’ONU et de l’OMS l’espèrent. Les manipulateurs « scientifiques » au service de la bourgeoisie transnationale tentent techniquement de lui donner les armes efficaces afin de réduire la population mondiale par le bricolage de virus létaux et en même temps de lui procurer de juteux bénéfices par la mise en vente massive de vaccins qui empoisonneront un peu plus le bétail humain car c’est la logique de la domination biotechnique que le système capitaliste porte à son apogée. Nous savions depuis Marx que « le capital épuise la terre et le travailleur » mais de cet épuisement, la forme capitaliste de domination totale, en a fait son fonds de commerce grâce à son appareil « thérapeutique » censé soigner les maux qu’elle a elle-même engendrés. Au-delà de l’aspect financier, le contrôle idéologique, mental et comportemental des peuples n’est pas un épiphénomène de la réalité sociale mais se trouve au cœur de l’entreprise de domination conduite par la classe dominante.

Nous avions déjà signalé à plusieurs reprises ces campagnes mondiales de mise au pas des populations, assorties de massives diffusions d’ « informations » concernant le « bien-être universel » que justifierait la lutte contre l’alcoolisme ou le tabagisme, etc. Le but réel de ces entreprises de sidération n’est autre que la diffusion de la crainte, de la normalisation des comportements, de l’uniformisation de la pensée. Le système met en place la Ferme Mondiale des animaux humains domestiqués par le conditionnement psychique et biotechnique. Qui se souciait jusqu’ici des cinq cent mille personnes environ, mourant des diverses formes de grippe chaque année ? A l’échelle mondiale cela ne constitue qu’un phénomène naturel inhérent aux processus biologiques et à la condition humaine finie. Ce qui n’empêche pas, évidemment, l’intérêt que l’humanité a, depuis la nuit des temps, à combattre les maladies l’affectant. Il s’agit donc, ici, de tout autre chose. C’est une expérimentation in vivo, dans un laps de temps déterminé, de prise en mains des destins de l’humanité par une institution mondiale/mondialiste, grâce à la propagation catastrophiste de la peur et par l’injection massive dans les corps de substances pour le moins suspectes dont les effets secondaires sont a priori considérés par les appareils législatifs des Etats comme ne relevant pas de la responsabilité pénale des laboratoires les fabriquant. Les Etats nationaux (la France en tête) se faisant les maîtres d’œuvre de l’application des directives de l’OMS, par son appareil de coercition qui pourrait aller très loin. Qui a dit qu’il n’y a plus de bourgeoisie nationale ?! C’est cette dernière qui détient les moyens administratifs, militaires, policiers dont nous sentirions toute la rigueur lorsque que se profilerait un état d’exception. La bourgeoisie ne renonce à l’exercice de la souveraineté nationale que lorsqu’il s’agit de défendre les conditions d’existence des travailleurs dont le respect gripperait la dynamique du capital dans sa globalité. Toujours les contradictions principales et secondaires… La bourgeoisie contemporaine a toujours un pied intra et extra muros.

La Ferme Mondiale possède ses divers bâtiments plus ou moins proprets que gèrent de manière plus ou moins indépendante, selon leur taille et leur valeur, les régisseurs et les fermiers locaux. Comme dans tout bon système capitaliste, ces derniers reçoivent une part du profit et versent une rente foncière à ce qui est devenue l’oligarchie « foncière » du globe terraqué. Dans un processus d’occultation pseudo-mystique brumeuse, cette dernière incarne l’Empire du Milieu, véritable parodie matérielle de l’ancien « despotisme asiatique ». Dans l’Empire unipolaire de la Ferme Mondiale règnent le fétichisme marchand consumériste exposé à la salivation du bétail humain, la misère réelle de ses conditions d’existence/détention et la terreur militaro-technique. Aussi chacun d’entre nous n’est-il plus qu’un malade en puissance, pour lequel l’appareil vétérinaire et policier est, semble-t-il, plein de sollicitude. L’économie comme les peuples ne relèvent-ils pas de ce que l’on a appelé des « thérapies de choc » ? Et la classe dominante ne propose-t-elle pas ses « remèdes » économiques et ses plans de « santé sociale » ? Nous avons abandonné notre destin aux mains de charlatans de la thérapie sociale qui se proposent de jouer avec nos gènes.

Néanmoins le corps de l’espèce humaine est-il saisi, çà et là, de saines fièvres de rejet. Le système de gestion de l’animal humain s’est vu perturbé lors de la récente crise « financière » et les rations de celui-ci se voient parfois fort réduites, la cachexie est le lot d’une grande partie du cheptel humain. En France, à titre d’exemple, le Fermier Général Rocard, grand humaniste de gauche comme l’on sait (c’est-à-dire, celui préférant que le prolétariat emprunte le chemin tournant à gauche lorsqu’on le dirige vers l’abattoir de la Ferme), vient de proposer de taxer le bétail sur ses propres déjections de CO2, inhérentes, qu’on le veuille ou non, à ses conditions de parcage. En gros, aux yeux de la bourgeoisie l’animal-prolétaire est gênant ; il est malpropre, pollueur, rechigne parfois à l’obéissance, devient violent maintenant lorsqu’on lui dérobe sa pitance (des ouvriers saccagent des édifices symbolisant le capitalisme !). La tragédie est que la classe dominante ne peut engraisser sans lui ! Celle-ci a d’ailleurs ses gros consommateurs de morceaux de choix ainsi que ses parasites et autres charognards (cela relevant d’une branche de la zoopolitique et de l’éthologie sociale). Aussi les gestionnaires de la Ferme Mondiale ont-ils décidé d’une grande campagne de vaccination universelle des corps et des âmes afin de réduire la Résistance avant qu’il ne soit trop tard pour eux. Malgré tout, la Vieille Taupe continue de creuser ses galeries reliant les divers bâtiments de la Ferme et fait régulièrement des apparitions publiques afin d’encourager les peuples à l’insoumission.

Que cet apologue puisse inspirer chacun d’entre nous dans les mois qui viennent afin de garder le cap de la lutte de classe.

 

18/09/2009

Seule la lutte paie !

L'O.S.R.E salue la mobilisation des travailleurs de l'industrie automobile lors de la manifestation du 17 septembre. Venus à Paris crier leur légitime colère contre les plans de licenciements massifs et les délocalisations du Patronat ( avec la complicité du gouvernement et des institutions "européennes"). L' O.S.R.E  appelle à amplifier le mouvement de solidarité avec les ouvriers en lutte ( comme les Molex) pour garantir leur condition de vie et leur dignité de travailleurs. Dans ce combat, nous devons tous nous impliquer et veiller à sa non-récupération par la Gauche et les directions syndicales vendues au Capital.

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