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22/08/2014

Pas de paix avec les exploiteurs : Feu sur le mondialisme !

La lutte pour la libération nationale et sociale de l'Europe passe obligatoirement par une solidarité active avec les peuples en lutte contre le système mondialiste.

Il ne s'agit pas de faire un choix de soutenir un impérialisme ou une oligarchie, mais d'être dans le camps des travailleurs contre ceux qui plongent leur pays dans la guerre et la misère. Même si des réalités géopolitques peuvent exister et doivent être prises en compte, les travailleurs européens ne peuvent compter que sur leur force pour renverser le système. Il ne faut rien attendre des puissances en place, qui agissent en fonction de leurs intérêts bien compris.

La solidarité avec les peuples de Palestine et du Donbass implique un engagement concret et positif. Il ne faut pas enfermer cela dans une posture stérile mais l'intégrer dans le combat SRE quotidien. Nous devons affirmer notre solidarité par des actes visant, ici et maintenant, à renverser le capitalisme fauteur de guerre.

Organisons-nous pour vaincre ! Que nos actes soient à la hauteur de nos idées ! 

 

Communiqué de Rébellion et de l'OSRE du 22 août 2014.

21/08/2014

Note sur l'organisation

Les Cercles Rébellion regroupent localement les membres de l'OSRE, les lecteurs de la revue Rébellion et les sympathisants des idées SRE. Nous voulons que ces cercles soient à l’image de notre démarche et qu’ils répondent aux enjeux de l’époque actuelle.Le Socialisme Révolutionnaire Européen est un engagement hors des sentiers battus

Permettre à nos lecteurs de se regrouper, de discuter et d’agir implique une organisation politique. Le travail théorique que nous entreprenons vise à donner une cohérence à cette démarche militante. Nous voulons montrer qu’une ligne claire n’est pas un frein au développement d’une structure politique. Bien au contraire.



Quelques orientations pour les membres des cercles :


a)rappelons que la constitution de la revue a eu pour finalité dès le début de sa parution de constituer un noyau dur de militants partageant nos positions en vue d’une action plus large avec des moyens adéquats lorsque les conditions sociales et politiques l’imposent.


b)La constitution des cercles est un épisode nécessaire au sein de ce processus. Elle permet un commencement d’activité de propagande plus ample que celle de la diffusion de la seule revue. En retour elle renforce l’existence de celle-ci. Il et donc important de conduire une activité militante suivant les axes ci-dessus énoncés.


c)Il est souhaitable et même nécessaire que les membres du cercle proposent leurs remarques, réflexions, analyses au Bureau Politique grâce à l’intermédiaire de leur représentant/coordonnateur. Celui-ci en fera une synthèse précise et fidèle.


d)Il est évident que les membres actifs du cercle font leur, un socle commun de positions doctrinales. Celles-ci sont définies dans la rubrique « Nos positions » dans la revue.


e)Il est important de rappeler pour un maximum de clarté théorique que nous sommes des socialistes révolutionnaires. Cela implique de mettre l’accent sur la mystification droite/gauche dont il faut sortir, ainsi que le refus des postures "extrémistes" stériles.


f)Une orientation importante de notre combat met l’accent sur la dimension européenne de celui-ci. Nous défendons la Nation d’un point de vue offensif et tant qu’il serait possible d’en faire un cadre politique favorable à la lutte des travailleurs et non par « souverainisme » idéologique, terme confus à notre avis, par ailleurs. Une orientation socialiste ne peut être viable qu’à l’échelle continentale. C’est dans cette optique que nous mettons toujours en avant la parodie bruxelloise, véritable inféodation politique aux USA et au mondialisme, le tout chapeauté par l’appareil militaire de l’OTAN. 

En conclusion les membres du cercle sont invités à discuter et à approfondir ces positions tout en conduisant un travail de diffusion de celles-ci par les moyens les plus efficaces dont ils disposent.

 

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03/08/2014

A bas les agressions impérialistes à Gaza et en Ukraine

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Jusqu'à quels abîmes d'inhumanité le capitalisme nous entraînera-t-il? Les mots font défaut pour décrire le chaos hallucinant dans lequel l'impérialisme belliqueux s'est engouffré. La crise du système ne se traduit pas seulement pas des aspects "économiques" comme veut nous le faire croire la propagande quotidienne. Le système aux abois ne peut générer que la guerre ; une guerre plus ou moins larvée ou ouvertement agressive sous couvert de motifs vertueux comme cela est le cas en Palestine et en Ukraine actuellement.

 

 

Le verrou géopolitique israélien ne doit pas sauter ; tout doit être entrepris afin que le projet sioniste ne capote pas, quitte à mettre à feu et à sang le Proche Orient comme cela est le cas depuis des décennies. Une énième opération de répression s'est abattue sur une population parquée cruellement à Gaza. Ceux qui osent se révolter en France contre l'entreprise criminelle de l'armée d'occupation israélienne subissent les foudres de la bourgeoisie française à la botte de l'axe atlanto-sioniste. Il y a longtemps que l'esprit d'indépendance du général de Gaulle a été foulé aux pieds, lui qui, même si nous ne partageons pas toutes ses vues, avait conservé à notre pays toute sa dignité ; il faut le rappeler haut et fort. Que n'entendrait-on pas si un autre Etat que celui d'Israël massacrait impunément ainsi?! Il est vrai que l'idéologie dominante ne s'est pas privée d'attribuer naguère à ses ennemis toutes sortes de crimes imaginaires. Effet d'image inversée de la réalité dans le miroir que nous tend le capital. Il en est de même en Ukraine où les auteurs du coup d'Etat récent reçoivent l'appui des forces otanesques et mobilisent leurs bandes fascistoïdes contre le prolétariat russophone de l'est du pays quasi abandonné par Poutine qui semble adopter le marché du donnant-donnant, Crimée contre Donbass. L'opinion publique russe pèsera-t-elle suffisamment dans la balance afin que les populations de Lougansk et de Donetsk ne soient pas abandonnées aux soudards de Kiev?

 

 

Ce tableau pitoyable doit nous inciter à combattre sans merci l'offensive du capital dirigée contre les opprimés de tous les pays. Plus que jamais "Prolétaires de tous les pays! Unissez-vous!" Unissez-vous contre les cliques d'exploiteurs et de menteurs qui vous dirigent et détruisent votre existence!

 

Solidarité avec les martyrs palestiniens de Gaza! Solidarité avec les prolétaires en lutte contre le capital en Ukraine! Honneur leur soit rendue!

 

Communiqué de Rébellion et de l'OSRE du 3 août 2014.

14/07/2014

Edito 65 : THEOLOGIE DE LA DECOMPOSITION

"Babylon system is the vampire / Sucking the children day by day / Babylon system is the vampire sucking the blood of the sufferers / Building church and university / Deceiving the people continually..." Bob Marley.

Il existe une constante dans l'histoire humaine - mouvante néanmoins dans sa forme et sa substance - qui relève de ce que Marx qualifiait d'idéologie et dont la nature ne saurait se résumer, comme certains l'ont cru, à n'être qu'un habillage superfétatoire de la réalité économique (vision mécaniste de la relation base/superstructure) et qu'il suffirait que la raison analytique éclairât pour qu'elle se dissipât comme un nuage après la pluie. L'illusion est aussi essentielle dans son apparaître que la réalité sensible et en fait partie intégrale. Elle a qualité d'effectivité selon Hegel (l'essence doit apparaître, elle est un moment du phénomène dans son apparition).

Lorsque la réalité est déchirée contradictoirement (sociétés de classes) l'idéologie traduit à sa façon, selon son mode d'être, la nature vécue de la contradiction ; à ce titre elle sert la domination de la classe dominante. Mais pas seulement, à ce niveau d'explicitation et d'expression, elle est l'enjeu d'affrontements contradictoires de la part des classes et des groupes en lutte plus ou moins consciente. Par exemple, elle peut prendre l'aspect de controverses religieuses, théologiques (guerre des paysans au 16° siècle, Thomas Münzer et ses anabaptistes contre Luther et les princes catholiques momentanément unis).

Le système capitaliste "progressiste", "révolutionnaire" crut un instant pouvoir se passer de l'arsenal désuet de la théologie afin de modeler les consciences pour lui substituer le consommatisme (Etats-Unis, début du 20° siècle) tout en laissant les religions vivoter dans la sphère privée des associations civiles. Selon le besoin du moment et du lieu, on le vit ressortir de ses placards idéologiques le "besoin du religieux" (1) associé aux droits de l'homme dans sa lutte contre le communisme soviétique (en particulier lors de la chute du bloc de l'Est (2)) ou la théorie de la "destinée manifeste", sous Bush père, combinée à une offensive anti-islamiste adossée à l'idée de choc des civilisations.

Depuis le djihadisme islamiste a fait florès. Issu d'un islam sunnite en voie de fossilisation (3) depuis des siècles, celui-ci a été dynamisé par les forces impérialistes atlantistes, en particulier, depuis l'époque de l'intervention soviétique en Afghanistan. Son instrumentalisation par l'impérialisme a évolué au gré des besoins de ce dernier, des Balkans au Proche Orient et Moyen Orient en passant par l'Afrique du Nord et sub-saharienne. Nous n'y reviendrons pas dans le détail. Ce qui nous importe à ce jour est de mettre l'accent sur l'ampleur de la décomposition des sociétés humaines par le capital, démultipliée par les enjeux géopolitiques et les interventions guerrières en découlant. L'impérialisme contemporain ne peut plus accoucher de conquêtes débouchant sur une occupation coloniale relativement stable dans le temps comme il le réalisa par le passé en s'aidant de la création et de la collaboration de minorités embourgeoisées locales.

On connaît les mécanismes néo-coloniaux pesant sur les pays déshérités. On insiste moins sur l'anéantissement de nations et de territoires entiers causés par les récentes guerres impérialistes. De l'Irak au Mali, de la Libye à la Centre Afrique, plus rien de stable au niveau social et politique ne subsiste, laissant proliférer les bandes mafieuses djihadistes que le capital international a favorisées (Al QaÏda et Blackwater main dans la main!) afin d'atteindre ses objectifs. Quelques inquiétudes affleurent au sein du discours dominant lorsque celles-ci se trouvent à proximité de Bagdad comme il y a peu de temps (idem pour Bamako). La Libye comme on le sait échappe à tout contrôle et de fait se voit rayer de la carte. Le capital international ne maîtrise pas absolument les monstres qu'il a engendrés! Il lui suffit de pérenniser sa domination par la terreur et le chaos lorsque cela lui est nécessaire. Dans cette aire géostratégique largement islamisée que nous venons d'évoquer subsistaient des clivages tribaux et communautaires que l'impérialisme a exacerbés afin d'éradiquer les pouvoirs ne lui convenant pas. D'autre part, le prolétariat n'y avait que des expériences de luttes fort inégalement développées voire parfois inexistantes étant donné les faibles infrastructures économiques de certains pays. Dans des pays quelque peu modernisés comme l'Irak, on a renvoyé la population à l'âge de pierre après destruction de son potentiel économique. Si la Syrie résiste c'est grâce aux oppositions des puissances non atlantistes (Chine, Russie) et à l'opposition du prolétariat turc (luttes de mai-juin 2013) contre sa propre clique militaro-étatique qui n'a pas les mains libres afin d'accomplir son sale boulot au service de l'OTAN pour déstabiliser la Syrie. Ainsi dans le maelström qu'est devenue l'aire géostratégique traitée ici, surgit à la surface, l'écume idéologico-théologique d'un fumeux Etat islamique contrôlé par des bandes armées faisant régner la terreur sur les populations abasourdies et essayant de leur imposer un modèle délirant de charia. La folie du monothéisme de la marchandise accouche ici d'un monothéisme paranoïaque détruisant ce qui subsiste des communautés humaines : c'est la théologie de la décomposition, complément illusoire et dorénavant sans âme (4) parce que pseudo-spirituel adaptée aux conditions locales et régionales.

Face à la dynamique létale générée par le système capitaliste et dans laquelle tous les peuples sont engloutis ne subsiste que la voie de la lutte de classe prolétarienne pour ses propres intérêts. C'est la victoire de celle-ci qui pourrait mettre fin au calvaire vécu par les exploités sur tous les continents. Déjà cette lutte a atteint un seuil qualitatif important dans des pays où on ne s'y attendait peut-être pas. Par exemple, au Brésil (voir notre éditorial du n°59 été 2013) où le culte rendu au dieu football a été radicalement contesté avec ses 15 milliards de dollars consacrés au Mundial 2014 par la bourgeoisie locale au service de la multinationale FIFA. Les luttes prolétariennes s'y sont intensifiées depuis l'an passé, remettant en cause de manière radicale la domination du capital. Répression violente étatique et désinformation médiatique leur ont été opposées. De tels exemples ne manquent pas désormais dans le monde entier. Si la force du capital peut encore apparaître comme relevant d'une fatalité transcendant la pratique humaine aliénée, la force du prolétariat réside dans sa critique frontale du système lorsque ses conditions d'existence insupportables sont rejetées globalement de la même façon à une échelle internationale. Contre le salariat et l'aliénation des besoins humains, les prolétaires reprendront la perspective de la communauté humaine au-delà de la décomposition du lien social.

 

NOTES :

1) Nous ne nous prononçons pas ici surle fond de la question portant sur la foi et larévélation ainsi que sur le sens du sacré.

2) A titre d'illustration cocasse, rappelons les reportages médiatiques d'alors sur la fin de l'Albanie socialiste où l'on montrait la réouverture des Eglises (a) dans lesquelles se pressaient des croyants assoiffés de rites catholiques. Plus tard on découvrit des albanais islamistes dont on put apprécier l'engagement dans la guerre des Balkans et la dislocation de l'ex-Yougoslavie, cherchez l'erreur...

(a) L'athéisme officiellement imposé par les autorités albanaises socialistes constituait un exemple de matérialisme mécaniste volontariste absolument improductif pour l'orientation socialiste du pays mais inhérent à un certain marxisme dogmatisé.

3) "Grande religion qui se fonde moins sur l'évidence d'une révélation que sur l'impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l'intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s'en rendent coupables; car s'ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c'est plus grave) incapables de supporter l'existence d'autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l'abri du doute et de l'humiliation consiste dans une 'néantisation' d'autrui, considéré comme témoin d'une autre foi et d'une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d'une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s'avouer, puisque, en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants."Claude Lévi-Strauss. TristesTropiques. Ed.Plon. P. 484.

4) "La religion est le soupir de la créature accablée, l'âme d'un monde sans cœur, de même qu'elle est l'esprit d'un état de choses où il n'est point d'esprit." [C'est nous qui soulignons] K.Marx. Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel. Oeuvres III. Philosophie. Ed Gallimard. Pléiade. P. 383.

 

04/06/2014

Non au Traité Transatlantique ! Brisons les chaînes du mondialisme !

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Le Traité Transatlantique, vous connaissez ? Jamais évoqué dans les grands médias et largement ignoré de l'opinion publique, cette négociation volontairement opaque entre Les Etats-Unis et l'Union Européenne aura pourtant de graves conséquences sur l'avenir de notre pays si nous la laissons aboutir. Le Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement vise à mettre en place la plus gigantesque zone de libre échange dans le but de créer un ensemble euro-atlantique sous contrôle Etats-Unien.

Signe alarmant, le plus important accord commercial bilatéral de l'histoire (800 millions de consommateurs, la moitié du PIB mondial et 40% des échanges mondiaux sont directement concernés) est négocié dans le plus grand secret par Washington et Bruxelles sans consultation démocratique préalable, mais avec la participation active des «décideurs» appartenant aux grands groupes privés, aux multinationales et aux divers groupes de pression qui sont associés aux régulières rencontres préparations.

Les conséquences s'annoncent déjà terribles pour les peuples d'Europe. La dérèglementation des échanges entre les deux plus grands marchés mondiaux va aboutir à la suppression des droits de douane et mesures restrictives, ouvrant largement nos marchés aux produits des grandes industries américaines. A terme, notre agriculture et notre production industrielle sont vouées à disparaître face à une concurrence sans limites. Les Etats-Unis vont imposer leurs normes, cars la «convergence» prévue par le Traité se fera par l'alignement des normes européennes sur les leurs. En fait, d' « harmonisation », ce sont les Etats-Unis qui vont imposer à l'Europe leurs règles commerciales. Considérée par les américains comme des «barrières commerciales illégales», la suppression des mesures de qualité protectrices des consommateurs européens entraine une formidable régression dans les domaines sanitaires et écologiques (du boeuf aux hormones, aux OGM en passant par la disparition programmée des AOC et de la notion de Bio).

Le pire est à venir. Le traité prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants (sans aucun appel possible). S’il devait entrer en vigueur, les privilèges des multinationales prendraient force de loi et lieraient pour de bon les mains des gouvernants. Imperméable aux alternances politiques et aux mobilisations populaires, il s’appliquerait de gré ou de force, puisque ses dispositions ne pourraient être amendées qu’avec le consentement unanime des pays signataires. Les élus devront redéfinir de fond en comble leurs politiques publiques de manière à satisfaire les appétits du privé dans les secteurs qui lui échappaient encore en partie.

Sécurité des aliments, normes de toxicité, assurance-maladie, prix des médicaments, liberté du Net, protection de la vie privée, énergie, culture, droits d’auteur, ressources naturelles, formation professionnelle, équipements publics, immigration : pas un domaine d’intérêt général qui ne passe sous les fourches caudines du libre-échange institutionnalisé. L’action politique des élus se limitera à négocier auprès des entreprises ou de leurs mandataires locaux les miettes de souveraineté qu’ils voudront bien leur consentir.

Dans le domaine social, ce sont toutes les protections liées au droit du travail qui pourraient être remises en cause (augmentation de la flexibilité, réduction des salaires, attaques contre les solidarités sociales) et les délocalisations facilitées. Dans le même temps, le renforcement de la coopération dans le domaine du contrôle des populations fait partie des accords du Traité.

La transformation que produira le Traité serait une absorption définitive de l'Europe aux Etats-Unis. Déjà soumises militairement dans l'OTAN, les nations européennes ne seraient même plus capables de choix économiques et politiques autonomes. La naissance de ce bloc atlantique conduirait à la perte définitive de l'indépendance et de la souveraineté des peuples européens déjà mise à mal par la technocratie de Bruxelles. La disparition de la civilisation européenne serait la conséquence directe de cet effacement politique.

Déjà acquis à cette démission, l'oligarchie et les partis du système en France vont tout faire pour empêcher qu'un débat naisse sur cette question. Il appartient donc aux forces patriotiques et révolutionnaires de faire en sorte que le sujet devienne d'une actualité brûlante. Un violant sursaut est nécessaire, il s'annonce déjà par la prise de conscience du danger représenté par ce Traité dans certains secteurs rebelles au système. Notre rôle est d'alimenter cette contestation et de la généraliser !