13/12/2014
Sortie du numéro 67 : Rupture Politique et Ecologie
Editorial de Jean Galié : la démocratie contre la botanique
SOCIETE
L'amour , un bien de consommation comme un autre ?
( Marie Chancel)
RUPTURE POLITIQUE
En finir avec les illusions de la démocratie
L'utopie réformiste ( Julius)
Analyse du cas Besancenot ( Charles Robin)
ECOLOGIE
Une révolution silencieuse ( Stéphane C.)
Une brève histoire de l'écologie politique ( Marie Chancel)
L'écologie politique comme phénomène révolutionnaire
( Guillaume Le Carbonel)
CHRONIQUES LIVRES
CULTURE
Musique Folk : accords populaires et dissidents ( Dazibao)
Le rock français, un patrimoine à redécouvrir ( GC)
Commande 4 euros ( port compris) : Rébellion c/o RSE BP 62124 31020 TOULOUSE cedex 02
08:49 Publié dans La revue Rébellion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ecologie, rupture politique, marie chancel, guillaume carbonel, charles robin, jean galié, démocratie, louis alexandre, folk, rock français | Facebook | | Imprimer
13/11/2014
Edito de Jean Galié : La démocratie contre la Botanique
Editorial du numéro 67 de la revue Rébellion.
Dans l'histoire des contestations contemporaines en France, il est assez rare de devoir évoquer la mort d'un manifestant du fait de l'usage répressif de la force publique. Le phénomène de révolte n'a jamais été suffisamment massif ni suffisamment offensif lors des dernières décennies pour , ne serait-ce, que faire chanceler le pouvoir établi.
Celui-ci disposant de l'anesthésiant efficace de la démocratie électoraliste et représentative, est passé maître dans l'art de contrôler les foules y compris lorsqu'elles manifestent dans la rue. On ne va pas regretter, évidemment, les bains de sang dont sont coutumiers les pouvoirs dictatoriaux plus ou moins exotiques (à Ouagadougou, par exemple, la junte militaire nouvellement au pouvoir a tiré sur les manifestants) mais force est de constater que les forces de l'ordre et les autorités qui en disposent sont capables de gérer au moindre mal, avec des techniques appropriées, les fameux débordements de violence parfois associés aux rassemblements contestataires en les encadrant ,quelques fois les provocant et les pilotant selon l'objectif de manipulation idéologique souhaité.
Que s'est-il donc passé pour qu'un jeune étudiant en botanique, adversaire du projet de barrage de Sivens pensé pour le bénéfice de l'agriculture capitaliste intensive, soit occis nuitamment dans les bois par un tir policier de grenade offensive? Somme toute, les opposants à ce projet n'avaient pas soulevé les masses populaires occitanes malheureusement engourdies - l'ombre de Simon de Montfort ne planant plus depuis longtemps sur le pays de Cocagne - et probablement préoccupées par bien d'autres sujets. Factuellement, la thèse de l'accident tragique est plausible...
Mais il est nécessaire de rappeler que la vertueuse gauche du capital a sa tradition de répression étatique car il lui tient particulièrement à cœur de remplir correctement sa mission de défense des intérêts de la classe dominante par la mystification ou la violence directe ( dans le passé, Jules Moch, Guy Mollet, etc.).
Le gouvernement actuel improprement appelé "socialiste", jouissant d'une impopularité exceptionnelle, est véritablement aux abois et manifeste une agressivité particulière face aux contestations un tant soit peu virulentes s'opposant à ses décisions ( cas de Notre Dame des Landes, du Mariage "pour tous" et du barrage de Sivens). Ces trois exemples cités illustrent parfaitement la dynamique de la marchandisation du monde à laquelle la nature et l'humain doivent se plier.
A côté de son intolérance foncière, la gauche s'imaginant être l'incarnation de la justice et du bien, vient s'adjoindre son impératif d'être à la hauteur des attentes du patronat (Valls est fait pour ça). Droite et gauche communient de conserve dans le culte économiciste et s'ingénient à promouvoir le basculement définitif de la société française dans le paradigme du marché sans limites. Hors du marché point de salut et les récalcitrants seront traités sans ménagement : telle est la première leçon que l'on peut tirer de la tragédie de Sivens. Que vaut la passion d'herboriser face au pouvoir agroalimentaire? C'est l'âme de Rousseau que la "République" assassine.
Du côté du sens, de la portée et de la modalité de la lutte des opposants à de tels projets, qu'en est-il? Avec les conditions de détérioration du milieu naturel et social dans lequel les hommes produisent leurs conditions d'existence sous la pression des exigences du profit, apparaissent, partout dans le monde des manifestations de refus et de remise en cause de la logique productiviste. Il y a donc globalement un mouvement d'écologie politique reposant sur une prise de conscience de l'impasse où conduit cette logique. Cette prise de conscience a gagné tous les continents avec vraisemblablement des degrés variés au sein de celle-ci. Néanmoins, la corrélation avec les impératifs du capitalisme qui est cause des multiples détériorations de l'environnement commence à être faite. On ignore souvent, par exemple, que la Chine est le pays où a surgi le plus grand nombre de luttes dénonçant ces dernières. Il est vrai que le déchaînement hallucinant du capitalisme chinois met directement en danger la vie des populations exploitées dans leurs conditions de travail et d'existence.
Ne pouvant évoquer que ce que nous connaissons et en nous en tenant à ce qui se fait et se dit en France et en Europe, il semblerait que le discours écologiste politique ne soit, la plupart du temps, qu'un réformisme radical se revendiquant comme tel. Il désire faire pression sur le système institutionnel, faire appel aux mécanismes de régulation démocratique, constatant certains défauts de la démocratie représentative qu'il faudrait corriger ; la référence à la citoyenneté faisant partie en conséquence de la panoplie rhétorique du langage de la contestation. S'il est bien vrai que les élus bien souvent incompétents en la matière préfèrent tenir compte des retombées économiques, financières, de ces projets dommageables aux écosystèmes plutôt que de l'avis d' experts en écologie (cas du barrage de Sivens) et qu'ils négligent donc, la préservation de la qualité de vie de leurs concitoyens, il ne faut guère se faire d'illusions sur les recettes proposées par les mouvements écologistes et contestataires : l'appel à la participation citoyenne sans que le rapport social dominant ne soit écorné.
Se manifestent, par ailleurs, lors d'actions sur le terrain, des groupes "d'activistes" qui ne négligent pas l'usage de la violence pour s'opposer à la réalisation des projets évoqués ci-dessus. Cet usage est sensé faire reculer le pouvoir ou, pour le moins, rendre visible dans les médias la détermination de certains. On peut toujours rêver quant à l'efficacité attribuée à l'action de ces infimes minorités. Les récents affrontements à Nantes et Toulouse ne font ressortir que l'isolement de tels groupes et les impasses de ce type de lutte.
Ce qui pourrait susciter l'intérêt des contestations écologiques lorsqu'elles s'organisent localement sur le terrain est leur potentialité à l'extension géographique de la lutte à partir de cette base. Mais aussi faudrait-il que ce type de rébellion ait quelque chance de naître à partir d'un mouvement social réel d'un minimum d'envergure ou de pouvoir s'y adjoindre. Les slogans anticapitalistes proférés de temps à autre dans les exemples évoqués ici ne dépassent guère la portée d'un rituel incantatoire et ne sont même pas reliés, la plupart du temps, à une conscience nette et suffisante que devrait avoir la dimension anticapitaliste revendiquée par ceux qui les utilisent.
On ne dépasse pas la platitude gauchiste la plus affligeante dans de tels milieux. Leurs slogans en témoignent, on réclame ainsi "le désarmement de la police", en somme un Etat capitaliste plus gentil. De telles âneries montrent l'incompréhension de ce que représente une authentique lutte de classes. On n'instaure pas un changement de rapport de forces afin de faire plier la classe dominante et transformer les rapports sociaux ainsi.
La dimension écologique doit être intégrée dans la remise en cause pratique de l'arraisonnement du monde aux finalités économiques ; pour ce faire il fait exprimer clairement le rejet de tout aménagement démocratique du système, le rejet de toute idéologie libertarienne (on ne peut être à la fois pour le refus des limites sur le plan sociétal et revendiquer le respect d'un équilibre écologique structuré justement par l'existence de limites biologiques) et dénoncer la cause de la logique du productivisme : l'aliénation des capacités productrices de l'homme au procès de valorisation du capital au moyen du travail salarié.
11:39 Publié dans La revue Rébellion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barrage de sivens, écologie, perspectives révolutionnaires, résistance | Facebook | | Imprimer
04/09/2014
Pour une Ecologie véritablement révolutionnaire :Détruire ce qui nous détruit
Le combat écologiste est-il porteur, par lui-même, d’une véritable perspective révolutionnaire ? Nous pensons que non. Aussi virulente que puisse prendre son expression, il reste englué dans sa vision limitée du problème. S’il a la capacité de deviner les futures catastrophes, il est dans l'incapacité matérielle de les contrer. L’échec de l’Ecologie politique et les demi-succès de l’Ecologie Radicale sont révélateurs de la logique d’un mouvement qui n’arrive pas à remonter aux sources du Mal et qui ne parvient qu’à être récupéré par le système ou à s’enfermer dans une surenchère stérile.
Pour reprendre l’analyse de l’équipe de l’Encyclopédie des Nuisances (1), les écologistes représentent sur le terrain de la lutte contre les nuisances écologiques ce que représentaient, sur celui des luttes ouvrières, les syndicalistes : des intermédiaires intéressés à conserver les contradictions dont ils assurent la régulation, des négociateurs voués au marchandage (la révision des normes et des taux de nocivité remplaçant les pourcentages des hausses de salaire), des défenseurs du quantitatif au moment où le calcul économique s'étend à de nouveaux domaines (l'air, l'eau, les embryons humains ou la sociabilité de synthèse); bref, les nouveaux courtiers d'un assujettissement à l'économie dont le prix doit maintenant intégrer le coût d'un "environnement de qualité".On voit déjà se mettre en place, cogérée par les experts "verts", une redistribution du territoire entre zones sacrifiées et zones protégées, c’est-à-dire une division spatiale qui réglera l'accès hiérarchisé à la « marchandise nature ». Quant à la radioactivité, il y en aura pour tout le monde.
Dire de la pratique des écologistes qu'elle est réformiste serait encore lui faire trop d'honneur, car elle s'inscrit directement et délibérément dans la logique de la domination capitaliste, qui étend sans cesse, par ses destructions mêmes, le terrain de son exercice. Dans cette production cyclique des maux et de leurs remèdes aggravants, l'écologisme n'aura été que l'armée de réserve d'une époque de bureaucratisation, ou la « rationalité » est toujours définie loin des individus concernés et de toute connaissance réaliste, avec les catastrophes renouvelées que cela implique.
Partant du constat que la société capitaliste actuelle mène par son mode de production et de consommation à la destruction inévitable de notre environnement, nous intégrons pleinement l’écologie à un combat révolutionnaire. Nous la concevons comme une composante d’un projet plus vaste de remise en cause du capitalisme et non comme la motivation unique et principale d’une démarche réformiste. La contradiction entre le milieu naturel et le système capitaliste mondial est totale. Il n'y a aucun terrain commun, rien qui puisse enjamber la séparation définitive entre la préservation de notre planète et la logique d’exploitation sans limites de ses ressources, par le Capital.
C’est sur le terrain des rapports sociaux que se remportera la victoire de la défense de la Nature parce que c’est sur ce terrain là que se concrétise la conscience des enjeux majeurs afin de rompre avec la dynamique productiviste génératrice de pollution mais aussi de chômage et de crises. Seule la Révolution Socialiste pourra mettre fin au système en place et donner naissance à une nouvelle société, qui aura comme préoccupations (entre autres) de rechercher un rapport harmonieux avec son environnement. Parce qu’il ne sera pas guidé par le profit et organisé en firmes multinationales ou étatisées bureaucratiquement, notre Socialisme pourra être et sera un mode de production écologique. Il fera peut-être des faux pas, mais il n’introduira pas de façon systématique et aveugle des déséquilibres dans les cycles naturels, comme le fait le capitalisme. Il n’est pas la correction des lois économiques suivant des critères écologiques, mais le dépassement de la loi de la valeur et de l’économie.
Ce que met en avant la crise écologique, c’est la nécessité de ce dépassement, le caractère devenu absurde socialement de la loi de la valeur qui écrasait déjà l’existence des travailleurs pour augmenter à tout prix la productivité du travail afin d’accroître le profit.
Le Socialisme sortira de la loi de la production pour la production (valorisation du capital, productif ou financier), afin d’élaborer une approche différence de l’économie qui ne soit pas nocive à terme pour notre environnement, et pour la nature, plus largement. Si nous rejetons la course aveugle à la croissance nous ne pouvons souscrire à l’illusion de la décroissance et à sa phobie de la technologie. Basée sur les réels besoins humains- que la société aura à redéfinir- et non sur les artifices de la consommation de masse, la production sera orientée impérativement pour éviter des effets irréversibles ou difficilement réversibles quant à leurs effets sur l’homme et sur la nature. Le but étant d’obtenir une prodigalité de biens d’usage peu coûteux et de qualité, sans impacts destructifs sur l’environnement. La révolution transformera profondément le sens du développement technologique et les conditions de production.
Le mal n’est pas la technique mais l’utilisation qui en est faite par le Capital ainsi que le projet techniciste contemporain de la naissance des prémisses du capitalisme aux 16° et 17°siècles. L’innovation technologique n’est pas pour le moment un moyen de développer les possibilités de l’espèce et d’alléger ses peines, mais de faire produire plus de marchandises et mieux asservir le travailleur. Cela peut très bien changer si nous émancipons la technologie de la recherche du profit. Il est évident qu’un tel changement implique une rupture radicale qui ne peut être que la Révolution Socialiste ! De nos refus naît le futur !
Note :
-
Encyclopédie des Nuisances, « A tous ceux qui ne veulent pas gérer les nuisances mais les supprimer », appel de 1991.
08:36 Publié dans Réflexion - Théorie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ecologie, eco-socialisme, socialisme révolutionnaire | Facebook | | Imprimer
06/06/2011
Pour une Ecologie véritablement révolutionnaire : Détruire ce qui nous détruit
Le combat écologiste seule est-t-il porteur d’une véritable perspective révolutionnaire ? Nous pensons que non. Aussi virulente que puisse prendre son expression, il reste englué dans sa vision limitée du problème. S’il a la capacité de deviner les futures catastrophes, il est dans l'incapacité matérielle de les contrer. L’échec de l’Ecologie politique et les demi-succès de l’Ecologie Radicale sont révélateurs de la logique d’un mouvement qui n’arrive pas à remonter aux sources du Mal et qui ne parvient qu’à être récupéré par le système ou à s’enfermer dans une surenchère stérile.
Pour reprendre l’analyse de l’équipe de l’Encyclopédie des Nuisances (1), les écologistes représentent sur le terrain de la lutte contre les nuisances écologiques ce que représentaient, sur celui des luttes ouvrières, les syndicalistes : des intermédiaires intéressés à conserver les contradictions dont ils assurent la régulation, des négociateurs voués au marchandage (la révision des normes et des taux de nocivité remplaçant les pourcentages des hausses de salaire), des défenseurs du quantitatif au moment où le calcul économique s'étend à de nouveaux domaines (l'air, l'eau, les embryons humains ou la sociabilité de synthèse); bref, les nouveaux courtiers d'un assujettissement à l'économie dont le prix doit maintenant intégrer le coût d'un "environnement de qualité".On voit déjà se mettre en place, cogérée par les experts "verts", une redistribution du territoire entre zones sacrifiées et zones protégées, une division spatiale qui réglera l'accès hiérarchisé à la « marchandise nature ». Quant à la radioactivité, il y en aura pour tout le monde.
Dire de la pratique des écologistes qu'elle est réformiste serait encore lui faire trop d'honneur, car elle s'inscrit directement et délibérément dans la logique de la domination capitaliste, qui étend sans cesse, par ses destructions mêmes, le terrain de son exercice. Dans cette production cyclique des maux et de leurs remèdes aggravants, l'écologisme n'aura été que l'armée de réserve d'une époque de bureaucratisation, ou la « rationalité » est toujours définie loin des individus concernés et de toute connaissance réaliste, avec les catastrophes renouvelées que cela implique.
Partant du constat que la société capitaliste actuelle mène par son mode de production et de consommation à la destruction inévitable de notre environnement, nous intégrons pleinement l’écologie à un combat révolutionnaire. Comme une composante d’un projet plus vaste de remise en cause du capitalisme et non comme la motivation unique et principale d’une démarche réformiste. La contradiction entre le milieu naturel et le système capitaliste mondial est totale. Il n'y a aucun terrain commun, rien qui puisse enjamber la séparation définitive entre la préservation de notre planète et la logique d’exploitation sans limites de ses ressources par le Capital.
C’est sur le terrain des rapports sociaux que se remportera la victoire de la défense de la Nature parce que c’est sur ce terrain là que se concrétise la conscience des enjeux majeurs afin de rompre avec la dynamique productiviste génératrice de pollution mais aussi de chômage et de crises. Seule la Révolution Socialiste pourra mettre fin au système en place et donner naissance à une nouvelle société, qui aura comme préoccupations (entre autre) de rechercher un rapport harmonieux avec son environnement. Parce qu’il ne sera pas guidé par le profit et organisé en firmes multinationale ou étatisées bureaucratiquement, notre Socialisme pourra être et sera un mode de production écologique. Il fera peut-être des faux pas, mais il n’introduira pas de façon systématique et aveugle des déséquilibres dans les cycles naturels, comme le fait le capitalisme. Il n’est pas la correction des lois économiques suivant des critères écologiques, mais le dépassement de la loi de la valeur et de l’économie. Ce que met en avant la crise écologique, c’est la nécessité de ce dépassement, le caractère devenu absurde socialement de la loi de la valeur qui écrasait déjà l’existence des travailleurs pour augmenter à tout prix la productivité du travail afin d’accroître le profit.
Le Socialisme sortira de la loi de la production pour la production (valorisation du capital, productif ou financier), afin d’élaborer une approche différence de l’économie qui ne soit pas nocive à terme pour notre environnement, et pour la nature, plus largement. Si nous rejetons la course aveugle à la croissance nous ne pouvons souscrire à l’illusion de la décroissance et à sa phobie de la technologie. Basée sur les réels besoins humains- que la société aura à redéfinir- et non sur les artifices de la consommation de masse, la production sera orientée impérativement pour éviter des effets irréversibles ou difficilement réversibles quant à leurs effets sur l’homme et sur la nature. Le but étant d’obtenir une prodigalité de biens d’usage peu coûteux et de qualité, sans impacts destructifs sur l’environnement. La révolution transformera profondément le sens du développement technologique et les conditions de production. Le mal n’est pas la technique mais l’utilisation qui en est faite par le Capital ainsi que le projet techniciste contemporain de la naissance des prémisses du capitalisme aux 16° et 17°siècles. L’innovation technologique n’est pas pour le moment un moyen de développer les possibilités de l’espèce et d’alléger ses peines, mais de faire produire plus de marchandises et mieux asservir le travailleur. Cela peut très bien changer si nous émancipons la technologie de la recherche du profit. Il est évident qu’un tel changement implique une rupture radicale qui ne peut être que la Révolution Socialiste ! De nos refus naît le futur !
Note >1 Encyclopédie des Nuisances, « A tous ceux qui ne veulent pas gérer les nuisances mais les supprimer », appel de 1991.
>Rébellion n°10 - Janvier/ Février 2005
DOSSIER ECOLOGIE
15:36 Publié dans Réflexion - Théorie | Lien permanent | Tags : écologie, rébellion, encyclopédie des nuisance | Facebook | | Imprimer
20/06/2010
Conférence avec Alain De Benoist à Bordeaux
Environs 90 personnes ont suivies la conférence d'Alain de Benoist sur l'actualité de la décroissance, à l’invitation de la section bordelaise d' Egalité et Réconciliation.
21:57 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de benoist, bordeaux, egalité et réconciliation, rébellion, décroissance, écologie | Facebook | | Imprimer