Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/05/2010

Rébellion 41 disponible !

COUV41.jpg

P03 - EDITORIAL

«Le puits et le pendule».

 

P04 - MOUVEMENT

Organisation/Où en sommes-nous?

A l’assaut de l’avenir !

P06 - REFLEXION

Le symptôme d’une société en crise.

Eléments pour une pensée authentiquement rebelle.

 

P09 - MONDIALISME

Les habits neufs du Nouvel

Ordre Mondial.

P10 - Entretien/Alexandre Latsa,

l’Occident à l’assaut de l’Eurasie.

P14 - Entretien/Julien Teil,ONGs,

l’impérialisme humanitaire.

P17 -  Les liaisons incestueuses des ONG avec les Etats

et les transnationales.

 

P20 - SOCIAL

La bienséance de circonstance.

Halte à la sous-traitance !

 

P22 - CHRONIQUE

Hymne aux Martiens !

P23 - CULTURE

Livre/Parvulesco en Colchide

------------------------------------------

Rébellion disponible contre 4 Euros

A commander à RSE BP 62 124

31020 Toulouse Cedex 2

Rebellion_larevue@yahoo.fr

 

Face au nouvel ordre mondial : Rébellion !

NOM.jpg

Le cercle Rébellion du Midi,  tiendra une réunion publique à Montpellier le Samedi 5 Juin 14h30

sur le thème: "Face au nouvel ordre mondial : Rébellion !".

Le lieu sera communiqué seulement aux personnes qui se seront manifestées à l'adresse:

rebellionmidi@yahoo.fr , quelques jours avant la conférence.

20/05/2010

Pour la Patrie Socialiste !

 

patriesocialiste-1.jpg

 

05/05/2010

Le puits et le pendule

Editorial de Rébellion 41 Mars/Avril 2010

pouvoirpopulaire-1.jpgL'oscillation pendulaire du couperet tranchant du capital, se rapprochant inexorablement du corps souffrant du prolétaire plongé au fond du puits de la crise sociale, poursuit sa trajectoire macabre de droite à gauche et inversement, de l'échiquier politique. Les dernières élections régionales en sont la déprimante illustration: répétition ad nauseam des sempiternelles bouffonneries politiciennes sur fond de préparation des futurs mauvais coups que la classe dominante s'apprête à infliger aux travailleurs.

Sur le premier point, ne boudons pas notre plaisir concernant le taux d'abstention des électeurs véritablement écœurés par l'oligarchie politique droite/gauche au pouvoir (application de la règle de trois aux pourcentages obtenus ramenés au nombre réel d'électeurs inscrits, sans compter les non inscrits...). Bien entendu, il y a loin de la coupe aux lèvres et ce rejet n'est pas encore l'expression d'une conscience radicale des enjeux de la lutte de classe mais simplement un sentiment diffus de la vacuité de la participation au decorum institutionnel. Cela n'a d'ailleurs pas contrarié outre mesure les "élus du peuple" qui se redistribuent ainsi à tour de rôle les émoluments inhérents à leurs "charges", si l'on peut vraiment qualifier ainsi leurs fonctions. Le énième retour de la gauche au devant de la scène spectaculaire relance la machinerie électoraliste jusqu'à la prochaine échéance présidentielle et permettra de vaguement recrédibiliser le semblant d'opposition qu'elle manifestera face aux avanies que vont essuyer les prolétaires. Et cela nous conduit au second point: le grand chantier de la remise en question de l'âge de la retraite qui est un des derniers verrous que le capital s'empresse de faire sauter dans sa quête illimitée de l'allongement de la durée et de l'intensification croissante de l'exploitation de la force de travail. Selon les idéologues appointés par la classe dominante, il existerait une espèce de fatalité arithmétique au problème évoqué. Cela ne relève à nos yeux que du même type d'artifice sophistique déployé face à la réalité de la mondialisation capitaliste conçue comme "inévitable", et autres foutaises concernant la "nécessité" quasi naturelle de l'extension du marché et de la marchandisation de toute activité humaine. Tant que l'on s'incline servilement devant le mode de production capitaliste, on ne peut que rester prisonnier de sa logique et de ses critères de choix décisionnels dépendant de la seule "communauté réelle de l'argent". Le "réalisme" des partis politiques et des syndicats ne contestant que du bout des lèvres les mesures que l'on nous prépare n'est que l'acquiescement à l'utopie capitaliste ravageant la planète de ses maux, à la démesure productiviste propre au règne du processus de valorisation capitaliste. Disons pour rester objectif que la droite a au moins le mérite d'annoncer clairement son jeu (c'est son rôle) alors que la gauche feint de croire qu'il existe des solutions "sociales" au sein du système établi. Faisons confiance aux sycophantes gauchistes breneux pour faire dévier in extremis les luttes authentiques du prolétariat lorsque la gauche institutionnelle ne pourra plus endiguer la vague des mécontents; la droite leur en fournira comme d'habitude le signal, l'ordre et les moyens (depuis les années soixante l'intendance leur a toujours été abondamment fournie quand il le fallait).

Dans un monde libéré des instances et des injonctions de la valorisation, la richesse ne s'écoulerait certes pas comme le miel et le lait dans la vallée de Canaan mais le recours à des références plus immédiatement concrètes dans l'orientation consciente de la production et de la distribution des biens multiples permettrait aux producteurs associés de gérer de manière plus convenable leur mode de vie et de reproduction de celle-ci. Notre vision du socialisme incarne cette reprise en mains, de la part des travailleurs, de leur destin. en ne laissant pas sur le carreau des millions d'êtres humains spoliés du minimum vital et en assurant une solidarité effective envers les générations vieillissantes et les plus jeunes en devenir. A titre de contre exemple, évoquons la macabre sarabande des multinationales et des puissances impérialistes faisant, par exemple, de l'Afrique leur terrain de chasse afin d'y promouvoir une vaste entreprise de néocolonisation agricole et de dépossession des petits producteurs de leur terre afin d'assurer la survie de leur développement capitaliste démentiel. Ainsi la Chine, bien incapable d' établir un équilibre entre la ville et la campagne sur son territoire - et encore moins de dépasser leur antagonisme - exporte par l'immigration une partie de sa population agraire privée de ressources tout en achetant à tour de bras des terres africaines destinées à la production de denrées dont elle bénéficiera. On est au coeur de l'absurdité la plus totale! Le tout s'accomplit sous le regard béat et patelin de la finance mondiale se sucrant au passage (spéculation sur les denrées agricoles); tout ce beau monde s'entendant comme larrons en foire.

Quitte à nous répéter, nous affirmons que les enjeux actuels sont colossaux: les déséquilibres sociaux, écologiques et humains sont désastreux. La situation est désolante et laisse prise au découragement lorsqu'on s'aperçoit que les solutions paraissent nous dépasser, ne relevant pas d'une échelle à laquelle les peuples pourraient efficacement intervenir. C'est sur ce dernier point que chacun doit réfléchir mais en agissant collectivement, dans les assemblées issues de la lutte de classe, ne laissant pas le pouvoir et la parole aux représentants autoproclamés de la pseudo contestation du système<

03/05/2010

Où en sommes-nous ? A l'assaut de l'Avenir !

image.jpg

Après une année militante particulièrement chargée (avec le développement et l'amélioration de la qualité du journal, le lancement d'une structure militante et la sortie d'un livre manifeste) il était important de faire un bilan pour nos lecteurs. La question est de savoir ce qui légitime encore notre existence indépendante en tant que revue politique et embryon d'organisation politique ? Quelle forme doit prendre notre engagement ?

Depuis 2003, et la fondation de la revue, nous avons accumulé une certaine expérience qui nous permet de juger avec un certain recul l'évolution des mouvances radicales actuelles. Nous nous sommes confrontés à la réalité politique, pas derrière un clavier d'ordinateur mais sur le terrain militant. Cela, loin de nous décourager, a renforcé notre conviction que seul l'engagement collectif pouvait amener un début de solution à la crise du mouvement révolutionnaire.

Nous souhaitons adresser un salut fraternel à tous les camarades qui suivent notre modeste journal, parfois depuis les débuts. A chaque réception d'un courrier d'encouragement ou rencontre d'un de nos lecteurs, nous avons le sentiment de nous rendre utiles à une cause commune.

 

Rébellion, une indispensable prise de conscience

Nous ne nous retrouvons guère dans les solutions proposées par nombre de partis ou d'associations politiques. Dès l'origine, nous avons considéré que la revue Rébellion devait constituer un noyau de résistance et d'expression autonome envers tous les courants maintenant ses adhérents/sympathisants dans les pièges du système et de ses multiples ressources de manipulation/désorientation.

C'est une nécessité vitale pour nous de faire connaître nos idées le plus largement possible. Dès le début, la fonction du journal était d'être un embryon d'organisation. Nous avions la conviction, que nous conservons, que cette organisation ne pouvait se construire sur du vide, que des fondations solides étaient nécessaires.

La revue fut le cadre de la poursuite d'un intense travail théorique pour donner un contenu à notre vision du Socialisme Révolutionnaire Européen. « Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire » écrivait Lénine. Nous nous sommes attelés à définir nos positions de manière solide, mais nous avons conscience qu'il est maintenant important de revenir de manière régulière sur certains points pour les éclaircir et les rendre accessibles à tous. Mais cela implique que nos lecteurs ne restent pas passifs, un travail de formation politique est indispensable. La lecture et l'étude des textes d'analyse du mouvement révolutionnaire sont indispensables pour forger les esprits.

Pour nous, le travail théorique permet de rendre aux événements tout leur sens, d'expliquer la marche du monde et de déjouer les piéges de la désinformation. Rébellion alimente l'esprit critique de ses lecteurs, donne une orientation claire au combat SRE et participe à la construction d'une organisation révolutionnaire efficace.

Les cercles Rébellion et l'OSRE : s'organiser oui ! Mais pourquoi ?

L'activité militante SRE eut pour premier cadre les cercles Rébellion. Cette structure s'occupe en priorité de la diffusion de la revue et sert de cadre de regroupement local à nos adhérents, lecteurs ou sympathisants. En Mai 2009, la création de l'OSRE a eu la fonction de proposer un cadre cohérent à ceux désirant s'engager un peu plus.

La question de l'organisation a toujours été un enjeu crucial dans l'histoire du mouvement ouvrier révolutionnaire. Afin de répondre aux exigences du combat pour l'alternative à la société capitaliste, les travailleurs durent mettre en place des structures  pour défendre leur cause. Face à la répression et comme réponse concrète aux aspirations de changement des classes populaires, ils surent bâtir des organisations efficaces, qui ne laissaient pas la place à l'amateurisme.

Nous constatons que la plupart de nos jeunes lecteurs, s'ils sont souvent "idéalistes", manquent totalement d'expérience militante. Nous devons donc transmettre cela et participer à la formation de cette jeune génération.

L'esprit militant SRE

L'engagement militant est pour nous un devoir volontairement accepté. Servir un idéal implique d'être exigeant avec soi-même. Le dépassement de l'individualisme moderne passe par l'affirmation d' une volonté révolutionnaire. Nous insistons souvent sur "l'impersonnalité de l'action", c'est-à-dire que l'action et la pensée relèvent d'un niveau collectif plus fort que les ego de chacun .

Cette vison n'est nullement sectaire ou élitiste. L'organisation est tout à la fois vivante ( car enrichie par la diversité des positions, des expériences et des discussions entre camarades) et unie dans l'action (chacun devant suivre les décisions collectives une fois fixées). En ne laissant jamais la place à la confusion ou au dilettantisme, nous affirmons que chaque militant est responsable de la progression des idées SRE devant l'Histoire.

Un engagement sérieux implique de la constance, de la passion, du courage, des sacrifices, de l'audace, un sens de la décision dans les moments cruciaux... Tout cela, le SRE le porte en lui. Mais plus fort que tout, le courage de ne jamais reculer est le ciment de notre communauté militante.

 

3 objectifs clairs pour les mois à venir : Education, Agitation, Organisation.

Nous demandons à l'ensemble de nos militants, lecteurs et sympathisants de nous aider à faire progresser de manière décisive notre organisation. Chacun à son niveau et selon ses moyens, nous devons parvenir à :

1er - Augmenter la diffusion de la revue Rébellion de manière significative. Cela passe prioriatirement par l'augmenation des abonnements, pour cela faîtes connaitre massivement notre revue autour de vous (à vos camarades, à vos collégues, à votre liste de contacts mails, dans vos publications ou sites internet, en écrivant aux journaux que vous lisez pour présenter notre revue). Nous recherchons activement de bonnes volontés pour assurer la diffusion miltante en librairie et dans les cercles militants.

2er - Implanter les cercles Rébellion et l'OSRE. Il faut inonder votre région, votre quartier ou université sous le matériel militant SRE (tracts, affiches, autocollants). Organisez des rencontres de présentation de la revue et mettez en place un réseau d'associations proche de notre organisation dans le maximun de villes.