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06/07/2015

Sortie du numéro 70 de Rébellion

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ÉDITORIAL

>Le Peuple n'a pas dit son dernier mot !

HÉRITAGE

>La Commune n'est pas morte !

Hommage de Rébellion et de l’OSRE 

IDEES

>"A nos Amis" du Comité Invisible/

Manuel de l’activiste en temps de crise des idéaux par Thibault Isabel 

>Ouvrons le Débat/ De l'abolition du salariat par Lisa

>Libérons le travail du salariat !

ANALYSES

>Leçons de l'échec du mouvement "Manif Pour Tous" par Patrick Visconti

REFLEXIONS

>L'écologie ou la logique de l'Oikos par les Antigones

>Une révolution intérieure...pour faire avancer notre idéal ? par Alaric Levant

CULTURE

>Racines européennes/ Le Wandervögel 

acquis et prolongements révolutionnaires par Dazibao

>Art/ Le Land Art, Art & Nature par Ellie L.

 

Commande 4 euros (port compris) :

Rébellion c/o RSE BP 62124 31020 TOULOUSE cedex 02

Contact : rebellion_larevue@yahoo.fr

www.facebook.com/rebellion.osre

http://twitter.com/LarevueRbellion

07/11/2014

Communiqué : Feux sur le quartier général !

 

Pour n'importe quel révolutionnaire authentique, la mort d'un jeune en révolte sous le feu des nervis du capital est nécessairement tragique, et ce quels que soit ses bannières et emblèmes, quelles que soit les erreurs d'orientations qu'il ait pu commettre, tant l'essentiel demeure dans le courage d'affronter la machine à broyer de la répression dans un monde de tièdes et de faux-jetons. Rémi Fraisse n'était pas un militant politique, ni un marginal, il était simplement animé par la volonté de soutenir une juste cause : sauver un morceau de notre terre de la rapacité productiviste. Faisant suivre l'action à la réflexion il prit le risque qui lui coûta la vie, mourant de ce fait en homme libre. Nous ne nous leurrons pas, sans doute était-il loin de partager un certain nombre de nos conceptions, et nous ne souhaiterions en aucun cas disputer son cadavre au camp progressiste dans une récupération partisane, mais nous ne pouvons que clamer que le combat de Sivens, comme celui de Notre Dame des Landes et bien d'autres, est aussi notre combat, ainsi nous ne pouvons que saluer sa mémoire.


Au-delà du sentimentalisme, notre tâche en tant qu'opposition radicale est d'analyser les conséquences des faits et de dénoncer les faux amis du peuple. A commencer par le "socialisme " gouvernemental qui confirme une fois de plus, s'il en était besoin, que la social-démocratie n'a rien à envier à la droite conservatrice quand il s'agit de réprimer la contestation et de favoriser les intérêts financiers aux intérêts environnementaux. Les "verts" quant à eux ont beau pousser des cris d'orfraie, on n'oubliera pas qu'ils ont participé au gouvernement en place il y a seulement quelques mois. Quel cas faisaient-ils de la zone humide du Testet à ce moment-là ?


L'extrême-droite ne voyant que les dreadlocks et les symboles anarchistes des opposants est incapable de se débarrasser de préjugés incapacitants qui la renvoient une fois de plus dans le camp de la réaction.


Bien plus grave est l'attitude de l'extrême-gauche qui comme à son habitude cherche à récupérer un mouvement, qui, pourtant bien loin de son idéologie du progrès et de l'Homme au centre de l'univers, aurait pu s'affranchir de sa tutelle idéologique. La mort de Rémi est le prétexte qui va permettre d'insérer une lutte environnementale dans le gloubi boulga universel de la "lutte anti-répression ", domaine de prédilection de l'ultra-gauche, qui lui permet de justifier sa vampirisation des luttes radicales par son attirail de comités d'entraides, d'assistance juridique, de caisses de soutien et de concerts de solidarité. Ces bureaucrates en herbes sont les parasites des mouvements de contestation, plus préoccupés par le renouvellement de leurs structures que par la victoire de la cause à défendre.

Face à toutes ces impasses une nécessaire convergence des éléments lucides et radicaux est plus que jamais à construire. La nature n'a pas de couleurs politiques, le capital non plus. Regroupons nos luttes, refusons les faux clivages du système, et FEU SUR LE QUARTIER GENERAL ! 

 

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Communiqué : La vérité est révolutionnaire !

Quand un hebdo bobo alimente la désinformation dans le but de faire une grande peur à ses lecteurs des beaux quartiers, il est dans son rôle de serviteur de la pensée unique. Mais il pourrait avoir quand même un minimum de sérieux pour donner une once de vérité à ses propos. Le problème est que les Inrocks attaque Rébellion d'une manière grossière. La plupart de leurs « infos »  sont une mauvaise sélection des rumeurs du net. Il nous appartient donc d'apporter quelques vérités révolutionnaires à cette vaste blague qui se donne l'apparence d'une enquête de terrain. 

Notre campagne contre le projet de Sivens est liée à notre démarche pour une alternative au système capitaliste dans toutes ses formes. Nous étions, d'ailleurs, présents dans ce combat bien avant sa médiatisation. Nous ne sommes pas là pour « récupérer » une lutte à la différence des partis de Gauche ou des Ecologistes. Contrairement aux « journalistes » des Inrocks, nous ne sommes pas là pour faire une  chasse aux sorcières dans le Tarn. Nous voulons défendre une cause juste pour nous : le refus de voir détruire la Nature au nom du profit.   

Rébellion, qui est une revue autonome et la voix de l'Organisation Socialiste Révolutionnaire Européenne,  regroupe des personnes venues d'horizons politiques différents, mais qui veulent combattre la logique capitaliste et affirmer qu'une alternative existe. Nous refusons le sectarisme et discutons de manière ouverte avec toutes les personnes sincères. Pour nous, le critère déterminant est celui de l'authentique dénonciation de la pratique et de l'idéologie du capitalisme. Ce qui est essentiel à nos yeux, c'est le combat pour la création d'une communauté populaire libérée des chaînes du travail salarié et du capital. Les faux clivages Droite/Gauche, Extrême Droite/Extrême Gauche ne sont que des fantasmes qu'il nous appartient de détruire pour affirmer l'importance d'une rupture révolutionnaire avec un système qui a trop duré.

Rébellion/O.S.R.E.

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08/03/2012

Refermer la boîte de Pandore...

Il flotte dans l'air comme un parfum de fin du Monde qui n'est pas pour nous déplaire. Comment, vous ne tremblez pas devant l'accumulation des signes funestes pour notre société ? Non, car nous savons que la fin de «leur monde» ouvre une nouvelle perpective. Il se pourrait bien que l'effondrement de la société capitaliste permette de libérer les consciences, de «décoloniser les esprits».

Guerre, crise économique, catastrophe nucléaire nous révèlent juste de manière aveuglante que ce système a conduit l'humanité au bord du gouffre. En ouvrant la boîte de Pandore, il a poussé sa logique jusqu'à la destruction de la planète. Les démons incontrôlables qu'il a libérés l'emportent aujourd'hui. Il n'est donc plus nécessaire d'attendre d'autres démonstrations de sa folie et nous devons profiter de sa perte de contrôle sur la situation pour empêcher la poursuite de sa logique criminelle.

Ces catastrophe jouent un rôle à plus d'un égard positif qui prélude, nous l'espérons, à un réveil. C'est là une application possible de ce que les psychanalystes désignent sous le nom de complexe de Damoclès. L'insécurité provoque le besoin de se défendre, mais aussi la nécessité d'attaquer. Et dans ce cas, le complexe a des effets bénéfiques, en poussant les individus à réagir.

Cette envie de vivre est la seule force qui permettra à la civilisation européenne de se rénover. Certains s'acharnent à défendre la forteresse vide de l'Identité assiégée, alors qu'ils n'ont pas compris que l'identité européenne n'est pas à chercher dans la poussière du passé. C'est un élan irrésistible vers le renouveau, une dynamique futuriste que nous appelons de nos voeux et qui trouvera son accomplissement dans le Socialisme pour le XXI° siècle.

En attendant une joyeuse apocalypse, le combat est notre destin...


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