Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/11/2011

Rébellion 50 disponible !

COUV50.png

ÉDITO

Lutte de classe et électoralisme

ÉVÉNEMENT

Limonov star de la rentrée littéraire. Un voyou Ukrainien sous la plume d’un bobo parisien

PHILOSOPHIE

Qu’est-ce qu’un bon stratège? Une étude comparée des mentalités Chinoises et Occidentales

ENTRETIEN

Maria Poumier s’entretient avec Israel Shamir

RESEAU & COMBAT DES IDÉES

>Kontre Kulture. Insoumission et produits subversifs !

>Scriptoblog et les éditions Retour aux sources

>Cercle de l’esprit rebelle. Pour une révolution des esprits !

LECTURE

Revue (dis)continuité. Sylvia Pankhurst. The workers’dreadnought

 

> Numéro disponible contre 4 euros à notre adresse

 

Rébellion c/o RSE BP 62124 31020 - Toulouse Cedex 2

 

29/10/2011

Editorial du numéro 50 de Rébellion : Lutte de classe et électoralisme

Le problème électoral s'est toujours posé au mouvement révolutionnaire dans la mesure où le capitalisme tendit à ériger sa domination sur un territoire national unifié politiquement et économiquement. Les hommes devenus "citoyens", "libres et égaux" en droits sont invités individuellement à se faire représenter, du moins leur volonté agissante et délibérante, afin que devienne effective la sphère juridico-politique garantissant l'exercice de la démocratie.

La République est censée incarner l'intérêt général (?), le Bien commun (?), la volonté générale (?) ; autant de termes ne signifiant pas tout à fait la même chose. Le peuple est dit souverain. Constitue-t-il alors la Nation? Au moyen de quel acte? Est-ce par sa participation réitérée au jeu des Institutions lors des échéances électorales?

Si cela est l'exercice de la souveraineté, remarquons que ce modèle juridico-politique est parcouru très tôt dans la pensée philosophique moderne par une dichotomie interne à la compréhension du concept de Souveraineté ("puissance absolue et perpétuelle d'une République" selon Jean Bodin au 16° siècle) représentable ou pas en tant que telle (Rousseau contre Hobbes). Cette dichotomie reflète la situation concrète, dialectique et conflictuelle, laissant apparaître et se développer des intérêts et des antagonismes de classes derrière la figure abstraite du Peuple. Chez Hobbes (17°s) le peuple ne peut que se faire représenter, c'est donc exclusivement sa Représentation qui est souveraine. Chez Rousseau, le peuple est souverain lorsqu'il ne se laisse pas représenter. Il n'existe qu'en tant que volonté générale (non agrégats d'individus) agissante et donc souveraine. Hobbes veut neutraliser par l'Etat les partis politiques représentant des tendances particularistes et les forces indirectes dissolvantes de l'ordre public (exorciser le souvenir de la guerre civile de l'époque de Cromwell et tout ce qui pourrait y ressembler) ; c'est un matérialiste libéral conséquent pour lequel le corps politique artificiel du Léviathan garantit la sécurité de la propriété privée et de quelques droits naturels inaliénables des individus. Rousseau voit dans l'artifice républicain issu du contrat social le dépassement des volontés particulières y compris celle des partis politiques tentés par l'usurpation de la volonté générale. L'unité politique est menacée par les inégalités de richesse présentes au sein de ce qu'il appelle "le domaine réel" et dans lequel perce la tension propre aux antagonismes de classes. Aussi les partis politiques ("les associations") ne peuvent-elles se prévaloir de la représentation d'une quelconque opinion générale, à peine d'ailleurs de n'en être qu'une représentation illusoire : "Il importe donc, pour avoir bien l'énoncé de la volonté générale, qu'il n'y ait pas de sociétés partielles dans l'Etat, et que chaque citoyen n'opine que d'après lui"(1). Aussi le philosophe genevois a-t-il eu la lucidité de percevoir la source réelle de la mystification capitaliste qui se déploiera ultérieurement. Son modèle philosophique républicain était incompatible avec la vision libérale/utilitariste - concurrente de la sienne - plus adéquate globalement à la période d'ascension du mode de production capitaliste et dont la réactualisation contemporaine montre la nature sans fard. Néanmoins, Rousseau donnait une voix à ceux qui entraînés par les bouleversements économiques et sociaux au sein de l'Ancien Régime allaient goûter à la prolétarisation. La bourgeoisie révolutionnaire elle-même, sa fraction progressiste, crut se reconnaître dans certains aspects de la théorie rousseauiste, de là le relatif succès de celle-ci au cours de la Révolution française.

Il est bien connu qu'au cours du 19° siècle, le mouvement révolutionnaire allait soutenir les revendications de la démocratie bourgeoise contre les vestiges féodaux de l'Ancien Régime et cela de manière concrètement adaptée aux circonstances propres à chaque pays. Mais le but était clair dans l'esprit des révolutionnaires les plus lucides : la forme bourgeoise démocratique de la République est le cadre le plus favorable pour que se développent clairement les antagonismes de classes et le lieu où le mouvement ouvrier s'aguerrit afin d'afficher in fine ses propres revendications et finalités communistes. C'est en ce sens que les partis socialistes participèrent aux joutes électorales ; Marx et Engels ne cessèrent de rappeler et de rectifier les programmes que ces partis proposaient à la classe ouvrière. Le point de vue de classe nécessairement particulier dans sa composante sociologique n'en avait pas moins une portée universelle pour ce qui concerne le dépassement du monde aliénée au capitalisme. Le programme idéologique bourgeois avancé, selon lequel l'Etat doit incarner la volonté générale, devenait une revendication effective débarrassée de ses limitations égoïstes bourgeoises que seul le prolétariat pouvait conduire à son terme historique.

La première guerre mondiale fit voler en éclats l'illusion (peu à peu installée au sein du mouvement ouvrier) selon laquelle la démocratie bourgeoise pouvait progressivement se muer en démocratie sociale, en particulier lorsque la social démocratie passa avec armes et bagages dans le camp de l'impérialisme chauvin. Certains en retirèrent l'enseignement qu'il ne s'agissait plus de composer avec le système mais de l'abattre frontalement en détournant le prolétariat des illusions électorales démocratiques (position de tous les courants communistes de gauche se mettant en porte à faux avec les directives de la III° Internationale). Staline lui-même ne se fit ultérieurement aucune illusion sur la nature de la social démocratie mais engagea la politique de Front Populaire pour contrer l'impérialisme hitlérien et celui de ses alliés au moment où la composante de ce dernier n'était pas encore clairement dessinée, rappelons-le.

Après la seconde guerre mondiale purent se mettre en place, en France, le programme du Conseil National de la Résistance et certaines politiques sociales ailleurs en Europe, rendus possibles à cause de la participation importante des composantes progressistes dans la Résistance et à celle de l'existence de l'URSS face à laquelle le capitalisme avait intérêt à lâcher du lest pour maintenir sa classe ouvrière à l'intérieur de certaines limites. En conséquence, la participation aux élections pouvait avoir un sens pour le mouvement révolutionnaire dans ce cadre très restreint (faisons cette concession même si elle est discutable).

Nous ne pouvons ici analyser tous les facteurs qui peu à peu conduisirent à l'échec d'une telle perspective mais depuis la disparition du bloc de l'Est et l'offensive accrue du capitalisme contre les conditions d'existence du prolétariat la position adéquate à défendre ne fait plus de doute et il est bon d'y insister avant l'élection présidentielle de 2012 : les prolétaires ont d'autres chats à fouetter que de s'intéresser au tartuffe qui sera élu. Il est pertinent de critiquer vertement l'oligarchie qui se moque des peuples tout en menant à bien ses affaires mais il ne faut pas oublier de comprendre le poids de l'existence de tous les profiteurs de la machine étatique qui constituent la clientèle privilégiée des partis du système, tout ce petit monde à la bonne conscience, des élus de tous niveaux (faites le compte!) faisant ronronner le système et qui perçoivent des émoluments non négligeables, surtout en temps de crise.

Pourquoi scieraient-ils la branche sur laquelle ils sont perchés? Même le plus sincère d'entre eux ne peut guère faire avancer les choses en faveur du prolétariat. Où voyons-nous actuellement un parti dénonçant clairement les exactions commises par l'impérialisme français? Il fut un temps où des foules seraient descendues dans la rue pour protester contre de tels agissements impérialistes belliqueux. En continuant d'accorder quelque crédit aux représentants du capitalisme, le peuple français semble bien engourdi et est incapable de faire le lien entre la dégradation de ses conditions d'existence et la dynamique globale, mondiale, du capitalisme qui le pousse à la guerre, au pillage des ressources de pays ne pouvant se défendre.

Ce n'est pas avec des indignations "citoyennes" que l'on peut agir sur le rapport social. Le capitalisme financier n'est pas une excroissance aberrante sur le corps du capital mais une possibilité ancestrale, présente dès lors que la valeur d'échange impose sa présence autonomisée au sein des communautés et qui s'en donne à coeur joie, actualise sa dynamique propre, démesurée, lorsque le système d'exploitation peine à extraire de la survaleur du procès de production malgré son intensification/amplification de l'exploitation des salariés. Comme l'écrivait Marx c'est l'anatomie de l'homme qui donne la clef de l'anatomie du singe ; c'est donc la prise en compte de tous les moments produits historiquement des divers cycles d'exploitation s'enchevêtrant actuellement au sein du capital qui donne la compréhension du mouvement d'autonomisation de l'argent depuis le déclin des communautés antécapitalistes. La prise de conscience de tout ce mouvement historique permet de saisir la signification de la rupture nécessaire avec le monde de la marchandise et du rapport social le produisant. Voilà la théorie qui doit se saisir de la sphère publique aux antipodes des billevesées électoralo-médiatiques afin que les hommes prolétarisés produisent et reproduisent leur vie "dans les conditions les plus dignes, les plus conformes àleur nature humaine".Karl Marx. Le citoyen ne peut se reconnaître en tant que tel que dans une Nation reconquise, libérée des finalités manipulatrices du capitalisme et ouverte au champ des possibles du socialisme. Notre patrie est celle du combat de classe réel contre l'exploitation/aliénation.

 

propa05web.png

 

16/09/2011

Rébellion 49 disponible !

R49.jpg

Editorial

L’été meurtrier

Société

La France cachée.

La colère du prolétariat français couve

Alternative économique

Autocentrer le développement.

Pour en finir avec la mondialisation néolibérale

Militantisme

Organisation et autonomie. L’engagement militant

>Petit guide militant sre

>Alain de benoist sur le militantisme…

>La bibliothèque de base du militant

Contre-société

Le concept de base autonome durable (BAD)

Philosophie

Costanzo preve. Histoire critique du marxisme

Chroniques livres

>Rendez-vous au manoir. Jean Parvulesco

>Lectures pour FrédéricII. Luc-Olivier d’Algange

>Orientations rebelles. Georges Feltin-Tracol

Numéro disponible contre 4 euros à notre adresse.

Disponible aussi sur Kontre Kulture  



26/07/2011

Editorial du numéro 49 de Rébellion : L'Eté meurtrier

Editorial du numéro disponible prochainement .

 

  Le chiffre croissant de la criminalité n'est plus un mystère dans la société capitaliste où la perte de référence humaine, morale, constitue le meilleur mode d'être pour l'autoreproduction du modèle de la globalisation en marche. Toutes les déviances sont ainsi exploitables de diverses manières et dans des intentions multiples par les autorités du pouvoir oligarchique en place. Ce dernier ne manque pas lui-même d'appliquer les recettes des voyous afin de perpétuer son règne. Ainsi avons-nous récemment assisté, d'une part, à une gigantesque tentative de braquage à Tripoli de la part des pays intervenant militairement contre le pouvoir de Kaddafi et qui s'il réussissait serait probablement le casse du siècle et d'autre part, à un carnage en Norvège attribué à un jeune et riche franc-maçon classé à l'extrême droite politique, qui tel un "Rambo" aurait à lui seul fait exploser un bâtiment public puis doué d'un sens aiguisé de la mobilité aurait ensuite mitraillé quelques dizaines de malheureux jeunes de ses compatriotes. A chaque évènement de ce type, des flots de désinformations viennent obnubiler les consciences déjà passablement engourdies de nos contemporains afin de donner une version officielle de justification et d'interprétation erronée de la réalité.

 

   Sans prétendre posséder toutes les clefs de lecture du réel, il ne nous paraît pas impossible de démonter les rouages essentiels de la mascarade médiatique commise par l'idéologie dominante. Sur fond de manipulation de réseaux islamistes formés par la CIA, il y a longtemps que les Etats-Unis favorisent la sécession de la Cyrénaïque aux dépens de Tripoli. Avec les soubresauts récents en Egypte et le renversement du régime de Moubarak et face à une situation que l'armée égyptienne ne pourrait peut-être pas à long terme maintenir, il s'agirait de "sécuriser" la frontière du côté de la Lybie avec un appui potentiel du fameux CNT, ce qui permettrait aux Etats-Unis d'avoir un pied supplémentaire au niveau stratégique dans la région, au titre de protecteur d'Israël. Par ailleurs, bien évidemment, la question du contrôle des ressources pétrolières lybiennes n'est pas étrangère à l'intervention otanesque en cours et permettrait de contrer la Chine qui commençait à beaucoup investir dans le pays. La France elle-même se trouve avec "Total" directement en concurrence avec les compagnies italiennes, ce qui peut expliquer la prudence du gouvernement italien au sujet de l'agression militaire en Lybie. Au-delà, il faut surtout souligner l'indépendance de la politique de Kaddafi sur le continent africain. Kaddafi "initia un mouvement destiné à refuser le dollar et l'euro, et appela les nations arabes et africaines à utiliser à la place une nouvelle monnaie, le dinar or. Kadhafi suggéra d'établir un continent africain uni, avec ses 200 millions de personnes utilisant cette monnaie commune... Cette initiative était perçue négativement par les Etats-Unis et l'Union Européenne, le Président français Nicolas Sarkozy qualifiant la Lybie de menace pour la sécurité financière de l'humanité." (1). De cette façon se verrait mis en cause le système des pétrodollars garantissant la domination de l'économie étasunienne malgré les hausses du prix du pétrole demandés par l'OPEP. Ensuite, ce que l'on nous a présenté comme le gel des avoirs de Kaddafi n'est en fait que la mainmise sur les 30 milliards de dollars de la banque de Lybie auxquels les Etas-Unis avaient accès. A cela s'ajoute la décision d'Obama de viser tout ce qui appartient au gouvernement lybien en sus de la Banque Centrale de Lybie. Pure rapine! Ajoutons que ces sommes avaient été affectées par la Lybie à des projets importants en Afrique. (2). A partir du moment où la Banque Centrale Africaine sise à Abuja au Nigeria imprimerait de l'argent africain, cela mettrait également fin à la prédominance du franc CFA. Fureur du capitalisme français et de son commis de Président! Aux armes, il faut monter au braquage! Quel scandale que l'existence de cette Banque centrale lybienne, société nationale à 100% et au service d'une régulation financière adossée aux exigences de croissance économique et de stabilité financière d'un pays souverain. Cela aurait pourtant dû séduire tous les moralisateurs de la finance internationale et aurait pu être envisagé comme modèle vertueux... Mais enfin la tentation est trop grande pour la maffia oligarchique, d'autant que "selon le FMI, sa banque centrale renferme environ 144 tonnes d'or dans ses coffres" (3), ce qui évidemment pousse à une urgente "intervention humanitaire". (4).                                                                                         

   Certes, cela n'est guère nouveau : "est-ce que le marché mondial aurait jamais vu le jour sans crimes nationaux? Et les nations mêmes se seraient-elles formées?" (5) K. Marx. Il est donc possible d'envisager le crime sur le plan de la division sociale du travail comme le fit Marx. Ce que ce dernier ne pouvait entrevoir est l'utilisation du terrorisme à plus ou moins grande échelle avec effet médiatique garantie, manipulation de l'opinion publique, afin de couvrir les pires exactions des puissances oligarchiques en train d'unifier un monde unipolaire. On utilise ainsi l'extrême droite, l'extrême gauche, les islamistes, des individus plus ou moins instables, on retourne tout ce beau monde dans tous les sens à en donner le tournis et plus personne n'y voit goutte. Il suffit alors de faire surgir de la situation le message recherché. Ne serait-ce pas le cas dans l'affaire du meurtrier norvégien évoqué au début de notre éditorial? Ce descendant des vikings, adepte semble-t-il, de rites fort peu odiniques tombe à point pour lancer une nouvelle campagne contre un "fascisme" scandinave entrant en concurrence avec le terrorisme "islamiste" tout aussi meurtrier. "Le criminel produit un effet tantôt moral, tantôt tragique, c'est selon ; ainsi rend-il 'service' aux sentiments moraux et esthétiques du public." (6). Ici, bien sûr, l'indignation du public mais aussi l'interrogation sur la possibilité pour un tel pays, indépendant de l'Otan, de l'UE, critique de la politique israélienne, favorable à la création d'un Etat palestinien, de couver en son sein l'existence d'un tel psychopathe, graphomane sur Internet et digne d'Erostrate dans sa folie criminelle. Car de nos jours le meurtrier terroriste utilise Internet, il y fignole son discours, fait part de sa "doctrine" sous l'oeil vigilant de toutes les polices. Qui ne voit que toutes les forgeries en deviennent possibles?

 

   Lorsque le système spectaculaire est intéressée à la chose, il prône la théorie du complot (le fascisme, l'islamisme, l'antisémitisme, le spectre du communisme arrangés à diverses sauces menaçant la démocratie) tout en distillant l'idée que ceux qui essaient de déjouer ses manoeuvres obscures sont victimes de l'illusion complotiste. En conséquence toute compréhension critique du réel s'en trouve verrouillée. Il nous semble utile de dire que ce phénomène s'inscrit dans l'opacité produite par l'incapacité dans laquelle la conscience aliénée se trouve d'expliquer un monde lui étant hostile, étranger. Au stade du capital absolu, l'idéologie produite schizophréniquement tend à cristalliser une représentation totalisante, uniforme de l'histoire humaine dans la globalisation des pratiques et des consciences. Ce schéma de justification de la réalité s'avère simpliste et monolithique dans sa présentation spectaculaire au public. Aussi peut-on croire y voir à l'oeuvre la présence sous-jacente d'un seul déterminisme agissant : la main invisible d'un complot quelconque (dans l'esprit du psychopathe norvégien c'était, semble-t-il, l'islamisme et le marxisme). Ce dont ne se privent pas les personnalités instables, utilisables alors à souhait pour des opérations de déstabilisation effectuées par des services aux visées tactiques et stratégiques rationnellement calculées.

 

   Pour sortir de cette nasse mentale déréalisante, l'effort minimum nécessite de s'inscrire dans une démarche de critique et de rejet du capitalisme, y compris de ses fausses alternatives ayant la vie dure (réformisme social-démocrate,  dichotomie droite/gauche, marxisme idéologisée, gauchisme, nationalisme nostalgique, etc.)  critique dont les sources sont déjà anciennes tout en tenant compte des nouveaux aspects de celui-ci à mettre à jour. Toute autre analyse débouche sur une scotomisation du réel (processus faisant disparaître du champ de la conscience certains aspects de celui-ci). C'est la tâche que nous essayons de mener à bien.

 

NOTES

1> Peter Dale Scott. Article reproduit dans Les dossiers du BIP. N° 142. Cit. p. 17. Ed. Démocrite, 6, rue du Haras, 61140 Juvigny s/s Andaine.

2> Ibidem. p.18.

3> Ibidem. p.18.

4> Mais celle-ci ne s'adresse pas à tous. Selon la fédération internationale des ligues de droits de l'homme (FIDH) au sujet de la guerre en Lybie : "les exactions à caractère raciste - assassinats, viols, lynchages, pillages - commises à l'encontre des Tchadiens, Nigériens, Soudanais, Nigérians dans la zone libérée par les rebelles du Conseil national de transition (CNT) sont à ce point 'massives et systématiques' qu'elles peuvent être qualifiées de 'crimes de guerre relevant de la Cour pénale internationale (CPI)'. En cause : l'assimilation mortelle Noir = mercenaire de Kaddafi, mais aussi, en filigrane, le rejet viscéral du tropisme africain du 'Guide' honni." C'est le très consensuel Jeune Afrique, n° 2634, p.6,  qui l'écrit à propos des charmants garçons que le gouvernement français arme et soutient fébrilement comme il l'avait fait pour les sbires de Ouattara en Côte d'Ivoire avec l'approbation unanime de notre courageuse "gauche" et l'absolution de B-H-L...

5> Marx. Oeuvres. Economie. Tome II, p. 400. Ed. Gallimard.

6> Ibidem, p. 400.

 

 

 

 

14/07/2011

Rébellion et Scriptoblog : Un nouveau partenariat

Notre revue a conclu un partenariat avec Scriptoblog / Le Retour aux Sources, et sera désormais diffusée dans la boutique de cette dynamique maison d'édition. Nous conseillons à nos abonnés les livres de Michel Drac en particulier. 


images-1.jpeg